Selon des sources sécuritaires crédibles, les services de la gendarmerie ont ouvert des enquêtes approfondies et tous azimuts, dans plusieurs communes, sur la gestion des projets des PCD (programme communal de développement). «En effet, les enquêtes sont en cours et concernent dans cette première phase la commune de Zerizer où 32 fonctionnaires de la commune et 10 élus ont été auditionnés, durant deux semaines, en plus de plusieurs autres entrepreneurs versés dans le BTP», ont ajouté nos sources, qui précisent que «c'est les gendarmes de la brigade de la commune d'Echatt qui ont été chargés par leur hiérarchie pour passer au crible l'ensemble des projets et particulièrement celui de l'éclairage public achevé, récemment, dans ladite commune et dont les gendarmes détiendraient des preuves irréfutables sur l'implication directe du maire. Les projets ont été octroyés, complaisamment, à des personnes proches du maire (lien familial de premier degré) et en contradiction flagrante avec les procédures du code des marchés». Dans le même sillage, nos sources ont indiqué que «les communes de Ben M'hidi, Drean, Bougous et Oued-Zitoun sont aussi concernées par les enquêtes de la brigade économique relevant de la Gendarmerie nationale». Cependant, les sommes colossales affectées dernièrement par les pouvoirs publics aux communes ont aiguisé les appétits des élus et des guerres intestines se sont déclenchées sur le partage de cette «manne providentielle» au détriment du développement des infrastructures, de la préservation des deniers publics et de la qualité des travaux réalisés. Reste que pour de nombreux d'élus, le PCD, dont le montant avoisine pour l'actuel exercice les 200 milliards de centimes, est une source intarissable d'enrichissement rapide et sans efforts notables et au diable les doléances du citoyen lambda et l'éthique professionnelle.