Par Arris Touffan La Journée internationale de la liberté de la presse, c'est pour le monde entier le 3 mai. Mais comme on ne fait rien comme tout le monde, il fallait se concocter sa propre journée maison. Si Bouteflika a besoin de donner son nom à une mosquée, il faut aussi qu'il l'octroie à une journée pour la liberté de la presse. C'est en octobre. Comme la Révolution des Soviets de 1917. Comme les Journées algériennes de 1988. Comme... Il est un poquito paradoxal que le régime qui a envoyé un journaliste en prison pendant 2 ans, Mohamed Benchicou pour ne pas le nommer, soit le même qui décrète une journée nationale pour la liberté de la presse. Mais est-on à ce paradoxe près ? A. T.