Le rétrécissement de l'habitat naturel de certains animaux sauvages, maintes fois dénoncé par des associations écologiques, a pour résultat immédiat de menacer la sécurité de certains habitants sur les hauteurs nord de la ville de Relizane, cernés par des forêts et autres bois denses. Dans la matinée de samedi, des fidèles, se rendant à la mosquée tôt le matin, à la cité «Garde mobile» ont été surpris par des sangliers en train d'éventrer des sacs d'ordures, jetés à même le sol. Un homme âgé et malade a failli être attaqué par ces animaux, n'était-ce l'intervention courageuse de ses compagnons. La semaine dernière, les habitants du quartier «Zeraya», sur les hauteurs nord de la ville se sont retrouvés nez à nez avec un chacal. Cet animal, pris en chasse par une meute de chiens, a réussi à s'enfuir pour disparaître dans les bois denses, surplombant la cité. La prolifération de ces animaux sauvages, venus «disputer la croûte» à l'homme jusqu'à l'intérieur des villes est le résultat d'une insalubrité qui gagne plusieurs quartiers de la périphérie de la ville de Relizane. Le manque d'éclairage public et l'absence d'endroits appropriés pour le dépôt des déchets ménagers sont autant de facteurs qui attirent ces bêtes dangereuses dans les faubourgs pour qui n'y prennent pas garde.