Alors que nombre de chefs de partis et personnalités déjà consultés ont signifié, qui leur désapprobation de la démarche, qui ses préalables, au FFS, on s'obstine à croire à l'inverse. M. Kebci - Alger (le Soir) Le premier secrétaire national du FFS dément tout refus formellement signifié par quiconque parmi les chefs de partis et personnalités consultés dans le cadre de leurs concertations autour du projet de conférence portant consensus national. «A ce jour, aucun refus ne nous a été signifié», disait-il hier mardi au sortir de l'entrevue que la délégation du vieux front a eue avec son homologue du MPA, (Mouvement populaire algérien). Mohamed Nebbou exprimait, néanmoins, des «dérapages verbaux», allusion à la CNLTD qui soupçonne le FFS de sous-traiter pour le pouvoir qui, «après l'échec du semblant de consultations sur la Constitution, dont les résultats ne sont pas connus à nos jours, persiste par des procédés détournés de tenter d'attirer la classe politique consciente aux nouvelles consultations qu'il a lancées ces derniers temps». Nebbou refuse ainsi de voir en les déclarations, pourtant on ne peut plus claires, de Ali Benflis, de Abderezzak Mokri, de la CNLTD ou les préalables du FLN et de Mouloud Hamrouche, un quelconque refus ! A propos de l'entrevue avec la direction du MPA, Nebbou soutenait partager avec le parti de Amara Benyounès «beaucoup de points stratégiques avec le MPA», sans aller jusqu'à dévoiler la nature de ces points communs. Pour sa part, le secrétaire général par intérim du MPA réfute le concept de crise dont l'opposition a fait sienne ces derniers temps. Mohamed Khatir parle de «quelques manques» qui nécessitent «l'implication de tous pour y remédier et renforcer les institutions du pays». Des institutions notamment celle de la présidence de la République, dont, tiendra-t-il à préciser qu'il n'est pas question de «douter de la légitimité». Un préalable en bonne et due forme similaire à celui émis la semaine dernière par le patron du FLN. Cela dit, le sénateur de Relizane affirme que la question de la participation ou pas du MPA à ladite conférence nationale du consensus national sera débattue dans les instances du parti, le secrétariat national et le conseil national.