Le plus vieux parti d'opposition, le FFS, qui souffle aujourd'hui lundi sa 51e bougie, fonctionne, depuis la dernière session ordinaire du conseil national du parti, avec un secrétariat national intérimaire. M. Kebci - Alger (Le Soir) Le nouveau premier secrétaire national, Mohamed Nebbou, qui a succédé le 9 août dernier à Ahmed Bettatache, sur décision de l'instance présidentielle du Front, n'a toujours pas composé son équipe. C'est ce que nous avons appris, hier dimanche, du secrétaire national à l'information sortant qui s'est refusé à toute information concernant le parti, précisant toutefois, que «le secrétariat national dont je fais partie est intérimaire». Et à Youcef Aouchiche de poursuivre : «Le nouveau premier secrétaire national n'a pas encore composé son équipe et préparé son programme d'action à présenter à l'appréciation des membres du conseil national qui seront convoqués en session ordinaire ou extraordinaire, au besoin.» Mohamed Nebbou, qui était jusqu'à son intronisation comme premier secrétaire national, secrétaire national chargé du suivi des fédérations et député d'Alger, présidera ce matin au siège national du parti, un rassemblement qui devra clore les activités commémoratives du 51e anniversaire de sa création. Il devra certainement évoquer l'actualité nationale brûlante avec notamment la conférence de consensus que la partie compte organiser avant la fin de l'année en cours. Un rendez-vous s'inscrivant en droite ligne de la résolution-clé du dernier congrès, le 5e de rang, tenu en mai 2013 portant reconstruction d'un consensus national, et pour les besoins duquel une feuille de route a été adoptée. Celle-ci porte sur des contacts bilatéraux avec les forces politiques et sociales que le FFS dit privilégier, refusant de faire partie de l'instance de suivi et de concertation décidée lors de la conférence nationale sur la transition démocratique tenue le 10 juin dernier à l'initiative de la CNLTD (Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique) et installée le 10 septembre écoulé. Cette conférence de Zéralda à laquelle, pour rappel, le FFS a pris part par «esprit de consensus et pour exposer sa vision pour une issue démocratique et pacifique à la crise que traverse notre pays», écrivait Nebbou quand il déclinait l'invitation de la CNLTD à prendre part à la cérémonie d'installation de ladite instance de suivi et de concertation.