Le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) revient à la charge. A l'issue de son conseil national tenu mercredi et jeudi, le syndicat a décidé de déclencher une série de mouvements de protestations à partir du 24 novembre prochain. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le secteur de la santé s'agite et les mouvements de protestation se multiplient. Alors que les enseignants du paramédical menacent de radicaliser leur mouvement de grève cyclique de trois jours entamé mercredi passé, la colère a aussi contaminé les praticiens de la santé publique. Ces derniers montent au créneau, à leur tour, pour dénoncer la non-prise en charge de leur plateforme de revendications. Le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), qui a tenu son conseil national mercredi et jeudi, signe son retour à la protestation. Le 24 novembre prochain, le syndicat entamera son premier mouvement de protestation et appelle à une journée de grève. Par la suite, le syndicat reprendra la protestation les 1 et 2 décembre prochain avec deux journées de grève. A partir du 8 décembre, les praticiens de santé publique vont débrayer pendant trois jours. Le syndicat qui a souligné «qu'après avoir passé en revue les différents procès-verbaux des assemblées générales des structures de santé sur le territoire national, il a été établi la non-prise en charge de l'ensemble des points relevant de la plate-forme des revendications des praticiens de santé publique», a précisé que ce mouvement sera accompagné par des sit-in locaux et nationaux. Le SNPSP exige la révision du statut et du régime indemnitaire, l'harmonisation de la prime d'amélioration de prestation de soins, l'alignement des pharmaciens et des chirurgiens-dentistes généralistes sur le nouveau diplôme de doctorat, l'accès aux grades supérieurs et la mise en application des arrêtés interministériels relatifs aux postes supérieurs.