Des centaines de travailleurs de la société chargée de la réalisation des travaux de transfert d'AEP vers les daïras de M'chédallah et Mansourah dans la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj, ainsi que la réalisation des transferts des eaux d'irrigation vers le plateau d'El-Esnam, sont en grève depuis dimanche dernier. Hier, lors de notre déplacement au siège de cette entreprise qui emploie selon les responsables rencontrés sur place, plus de 700 travailleurs, dont des centaines ne sont pas concernés par la grève mais qui se voient à l'arrêt à cause de la décision de leurs collègues, nous avons pu constater l'arrêt du chantier et la fermeture du portail principal avec une grande banderole sur laquelle les grévistes ont écrit en arabe : «Nous sommes en grève, nous demandons nos droits.» Sur place, tandis que le directeur de cette unité affirme que les travailleurs sont très bien rémunérés et que leurs droits sont tous garantis, du moins ceux consignés dans leur contrat de travail, les travailleurs grévistes affirment le contraire et parlent de certaines primes comme la prime de la femme au foyer, la majoration des heures supplémentaires, les primes concernant les départs volontaires, ainsi que les préavis dont ils doivent être destinataires avant leur licenciement ou leur signification de la fin de leurs contrats. Face à cette situation, le directeur d'Amenhyd rappelle que même l'inspecteur de travail qui était là dimanche dernier, a clairement signifié aux travailleurs grévistes que leurs revendications nétaient pas recevables. Malgré cela, le directeu, en présence des délégués des arouchs d'El Esnam qui ont accepté de jouer les intermédiaires, a accepté de rencontrer le représentant de ces grévistes. Ces derniers ont décidé, tout en maintenant leur mouvement de grève, de prendre attache avec un avocat afin de les représenter pour mieux défendre leurs droits qu'ils disent bafoués et qui devrait rencontrer le directeur de l'unité ce jeudi ou au plus tard dimanche prochain. En attendant, ce sont deux projets que des centaines de milliers de citoyens attendent, à savoir le projet d'AEP pour les communes de M'chédallah et de Mansourah, projet qui devait être réceptionné le mois de juin dernier, et le périmètre d'irrigation d'El-Esnam pour le mois d'octobre passé. Y. Y. OUED MERZOUG (TIPASA) Un camion fou a failli créer l'irréparable Selon des sources locales et des témoins ayant assisté à l'événement, en début de semaine, aux environs de 10 heures du matin, un camion appartenant à une entreprise chinoise et chargé de plusieurs tonnes de matériaux de constructions a perdu le contrôle de ses freins et a commencé à dévaler la pente abrupte allant de l'agglomération populeuse de Oued Merzoug et se diriger vers le centre-ville. Notre source précise que plusieurs citoyens, voyant ce mastodonte zigzaguer au centre de la voie et tenter de se stabiliser, ont compris que le conducteur se trouvait en difficulté et se sont vite remémoré la récente catastrophe survenue à la sortie Ouest de Tipasa, lorsqu'un gros camion chargé de 15 tonnes de gravier et ayant perdu le contrôle de ses freins, est allé s'écraser contre plusieurs véhicules. Toujours selon notre source, les véhicules qui se trouvaient sur cette voie se sont vite empressés de céder le passage à ce camion en perte de contrôle qui dévalait à folle allure la pente reliant les hauteurs au centre de la ville de Tipasa. Le miracle survint lorsque le conducteur, dans une action héroïque, amorça un virage brusque en débouchant sur une rue déserte pour aller heurter un talus ; ce qui freina net l'ardeur du camion fou. Une foule immense entoura le camion, dont le chauffeur qui s'en est sorti indemne. Ce fut le soulagement, car, plus loin, c'était le centre-ville avec ses centaines de passants et de véhicules. Plus de peur que de mal, mais personne n'est près d'oublier l'événement. Houari Larbi BLIDA Les Patriotes ont décidé de sortir dans la rue la semaine prochaine De sources proches de la coordination nationale des patriotes, nous avons appris qu'une rencontre avec des concernés d'autres wilayas, laquelle aura pour thème l'organisation de protestations et autres sit-in devant les institutions étatiques d'Alger, aura lieu samedi prochain à Boufarik. Cette décision est venue, nous dit-on, suite à la péremption des délais accordés par les patriotes aux responsables concernés. Notre source ajoute que ces derniers avaient refusé de protester et d'organiser une marche vers Alger le mois dernier, et ce, pour des considérations politiques et de sécurité, et surtout, ajoutent-ils, par peur que d'autres parties instrumentalisent à leur fin ce mouvement. Aussi, ils affirment que leur protestation sera pacifique mais se désolent, par ailleurs, que les responsables concernés les ont contraints à revenir à la revendication car leurs doléances n'ont pas été matérialisées sur le terrain puisqu'il ne s'agit rien d'autre, nous précise-t-on, que l'application de l'article 77 de l'ordonnance présidentielle signée le 31 décembre 2013 et relatif à la mise à la retraite proportionnelle, laquelle a paru dans le Journal officiel dans son 66e édition. Ces patriotes considèrent qu'ils méritent amplement une considération par rapport aux sacrifices consentis durant la décennie noire surtout qu'un grand nombre parmi eux sont morts au champ de bataille alors que d'autres sont infirmes. M. B. KOLEA Démantèlement d'un réseau de trafic de devises La cellule de communication de la police de Tipasa a, récemment, rendu public un communiqué dans lequel il a été révélé le démantèlement d'un réseau de trafic de devises. Selon ce communiqué, à l'origine de l'affaire, ce fut une information faisant état de la circulation à Koléa, d'une fausse monnaie en devises étrangères. Après des recherches et la surveillance de quelques personnes suspectes de nationalité étrangère, la police a pu mettre la main sur les contrefacteurs de cette fausse monnaie, vendue à des citoyens au niveau de la gare routière de Koléa. En effet, selon les mêmes sources, il s'agissait de faux billets en devises étrangères, que deux personnes de nationalité guinéenne tentaient d'écouler, depuis quelques jours auprès de citoyens algériens. Les deux suspects, dénommés A. A. S. âgé de 21 ans et T. M. âgé de 32 ans, tous deux de nationalité guinéenne, furent appréhendés et présentés au procureur de la République près le tribunal de Koléa, qui les a placés en détention préventive au niveau de la prison de Koléa. H. L. MEDEA Le wali décide la réouverture des marchés aux bestiaux Tous les marchés aux bestiaux de la wilaya reprennent leur activité. Cette décision a été prise par M. Brahim Merad wali de Médéa. Les vendeurs et éleveurs sont désormais autorisés à vendre et à acheter bovins et ovins. Nous rappellerons qu'à Médéa, une lutte acharnée contre l'épidémie de la fièvre aphteuse avait été engagée. Ainsi, les souks du cheptel bovin et ovin devront obéir aux instructions sanitaires émanant des services vétérinaires de la wilaya à l'adresse des éleveurs et vendeurs et qui consistent en le certificat de vaccination contre la fièvre aphteuse, le permis de circulation, le certificat sanitaire, la désinfection des lieux et autres. Même si le danger de la fièvre aphteuse est aujourd'hui écarté, la vigilance et la prévoyance restent de mise. Un homme retrouvé pendu et un autre grièvement blessé à l'arme blanche Un homme de 47 ans, répondant aux initiales de S. M., a été retrouvé pendu au moyen d'une corde dans le domicile familial, rapportent les éléments de la Protection civile de Médéa. Le drame s'est produit mardi dernier aux environs de 15h 19 au lieudit El Hay-El Gdim dans la commune de Souaghi. Les pompiers ont évacué le cadavre vers le dispensaire de cette même commune. D'un autre côté et le même jour, un jeune homme de 20 ans a été secouru par les éléments de la Protection civile de Ksar-El-Boukhari à Médéa. Il avait été grièvement blessé à l'arme blanche, notamment à l'épaule et à la cuisse gauche. Les premiers soins lui ont été prodigués par les pompiers, sur place, puis il a été transporté au service des urgences de l'établissement hospitalier de Ksar-El-Boukhari.