Le tribunal criminel de Sa�da a condamn� hier les d�nomm�s A. F. (24 ans) et F. A. (23 ans) � 3 ans de prison ferme pour viol avec violence sur une malade mentale, d�nomm�e C. M. (16 ans). En effet, le pr�sident du tribunal criminel et apr�s avoir interrog� les deux accus�s qui ont tout de m�me ni� ce crime abominable, demanda � la victime si elle reconnaissait ses violeurs : �Oui, ce sont bien ces deux individus� et au pr�sident du tribunal de lui demander encore : �M�me si on les condamne � mort ?� �Oui�, balbutia l'innocente gamine qui ajouta qu'un certain 6 mai 2004 et alors qu'elle jouait avec ses deux fr�res, � c�t� d'un arr�t de bus, sis au quartier des 400-Logements, elle fut kidnapp�e par les deux accus�s qui l'ont emmen�e de force jusqu'� la troisi�me for�t. L�, et apr�s avoir assouvi leurs besoins bestiaux, leur victime fut atteinte d'une crise d'�pilepsie, transport�e en catimini d'une cachette situ�e dans un d�p�t d'alimentation g�n�rale, la pauvre fille resta cinq jours s�questr�e avant que la police judiciaire ne la d�couvre. C'est la raison pour laquelle le repr�sentant du minist�re public lan�a en direction des membres du jury : �N'oubliez pas que la victime poss�de seulement 10 % de sa raison�, avant de requ�rir 8 ans de prison ferme. Ma�tre Kahloula soulignera que sa cliente n'est pas un g�nie du mal. Quant � la d�fense des accus�s, elle remarquera que ce dossier est bas� sur de simples d�clarations. Car l'expertise m�dicale reste impr�cise �D'o� la victime, a-t-elle su les noms des accus�s qu'elle a d�clar�s devant les enqu�teurs, si aujourd'hui elle dit n'avoir jamais connu mes clients ?�, se demanda l'avocat des accus�s avant de demander l'acquittement. Suite � quoi, les membres du jury �taient appel�s � r�pondre simplement � la question : est-ce que A. F., et F. A., sont-ils coupables de viol ? Le verdict tant attendu sera d'une peine de 3 ans de prison ferme que les parents jugeront l�g�re. C'est dire qu'en Alg�rie, on assassine pour 10 DA ou on viole une mineure malade mentale de surcro�t pour satisfaire la moindre pulsion sauvage aussi longtemps qu'on continuera � banaliser ces crimes qui jadis �taient des faits rarissimes.