Ce fut dans le cadre des dispositions d'une circulaire ministérielle relative à l'organisation des conseils interprofessionnels de la filière oléicole, que les producteurs d'huile d'olive de la wilaya de Tipasa se sont réunis récemment au siège de la Chambre de l'agriculture de Tipasa, sous la houlette de la Direction et de la Chambre de l'agriculture. Pour M. Bernaoui, secrétaire général de la Chambre d'agriculture de Tipasa, «il s'agirait de mettre sur pied une organisation interprofessionnelle qui regroupera l'ensemble des opérateurs économiques et institutionnels, en vue de constituer un espace de dialogue, de concertation et de propositions autour d'objectifs liés au développement de la filière oléicole». Toujours selon notre interlocuteur «cette organisation interprofessionnelle est adossée en premier lieu à la constitution de conseils interprofessionnels de la filière oléicole où se retrouvent les catégories professionnelles d'oléiculteurs, de pépiniéristes producteurs de plants, de fournisseurs et importateurs d'intrants agricoles, les fabricants et fournisseurs de matériels et équipements agricoles, les industriels de la transformation, les exportateurs de produits oléicoles et les associations des consommateurs». Selon M. Meziane Boukaraoun, le président élu de l'association des producteurs d'olives de la wilaya de Tipasa, il a été recensé plus de 5 000 producteurs d'olives, qu'il conviendrait d'assister, d'orienter, d'organiser afin de parvenir à labelliser le produit oléicole algérien par l'amélioration des apports techniques de production. M. Meziane nous dira à ce titre : «L'huile de la région de Zatima, sur les hauteurs de Damous, est un produit de haute qualité, au même titre que le Muscat de Cherchell qui est aussi un produit de haute qualité, très prisé en Algérie». Selon notre interlocuteur «Cette filière souffre d'un problème de rendement, où une marge importante reste à récupérer ; nos producteurs souffrent d'un problème d'eau, de fertilisants mais aussi du recours à la cueillette traditionnelle devant être automatisée.» S'agissant du plan national de production 2010-2014, M. Bernaoui révélera qu'«il a été prévu d'avoir un million d'arbres d'olives, pouvant générer des recettes fabuleuses compte tenu de la proximité méditerranéenne de l'Algérie, tant sur le plan climatique, d'ensoleillement, que naturel». Sur le plan des initiatives, il a été révélé en outre que «le défi que se fixe notre association d'oléiculteurs est la mise en place d'un plan d'action ambitieux à court et moyen terme», déclare M. Meziane, le président de cette association d'oléiculteurs, qui se trouve être de surcroît, un spécialiste et formateur dans le domaine agricole. Tandis que pour M. Bernaoui, le secrétaire général de la Chambre d'agriculture de Tipasa, «le conseil régional interprofessionnel,dans lequel se trouve incluse l'association des oléiculteurs de Tipasa, appartient à un niveau régional constitué des poids lourds de l'agriculture algérienne, et où on retrouve Blida, Aïn Defla, Chlef, Médéa, Tissemsilt, Djelfa, et Tipasa. Ce groupe régional interprofessionnel situé dans sa majorité dans les plaines de la Mitidja, les Hauts-Plateaux et les vastes contrées chélifiennes reste très prometteur eu égard aux disponibilités en eau, avec les apports considérables des barrages de Boukourdène, de Ghrib et bientôt du fabuleux barrage de Kef Eddir, au sud-ouest de Damous». Les chiffres fournis par la Chambre d'agriculture de Tipasa révèlent aussi qu'en 2014, la production d'olives de table au niveau de la wilaya de Tipasa a été estimée à plus de 6 500 quintaux, tandis que l'olivier à huile a produit près de 400 000 litres d'huile d'olive. Cependant, selon le peu d'informations glanées à propos de l'investissement dans cette filière, on note un faible engagement dans le créneau de l'olivier qui reste épars malgré les efforts substantiels réalisés dans les contrées de Béni Mileuk où plus de 100 hectares d'oliviers ont été plantés à Tifsassine,100 hectares à Bou-Helou et 50 hectares à Ould-Aïssa. Dans la daïra de Cherchell, à Sidi Simiane, ce sont les contrées de Ghardous, Mazer, Djoumer et Igaidayen, qui s'étaient arrogées 25 hectares par douar. La commune de Menaceur reste, quant à elle, en deçà de ses fabuleuses capacités de production telles que prévues par les plans et les objectifs des années 1970-1980 et 1990, à l'origine de l'implantation du barrage de Boukourdène. Ainsi, les contrées de Tidaf et de Sidi Moussa ont des superficies plantées qui restent inférieures à 100 hectares. Le nombre de huileries est hélas aussi insuffisant dans la wilaya de Tipasa bien que cette antique capitale romano-numide fut dans le passé un véritable réservoir d'huile d'olive destiné à alimenter l'antique empire romain de Jules César. Plusieurs dizaines de huileries antiques ont parsemé les montagnes de Damous, de Cherchell, de Gouraya, de Menaceur et de Tipasa. Les recherches archéologiques de Philippe Leveau avaient mis en évidence ces véritables industries de l'huile d'olive. Le village de Sidi-Moussa, à Tipasa, conserve les remparts d'une ferme oléicole romaine, appelée «Sour Romane», trace des vestiges de l'industrie oléicole antique. Houari Larbi Bouira Un gang spécialisé dans le vol de bétail arrêté à Sour-El-Ghozlane Les éléments de la Bridage de recherche et d'investigation, relevant de la Sûreté de daïra de Sour-El-Ghozlane, ont réussi au courant de la semaine passée à mettre la main sur un gang spécialisé dans le vol de bétail et composé de quatre éléments, natifs de Sour-El-Ghozlane et Dechmia et âgés entre 22 et 35 ans. C'est suite aux informations qui leur étaient parvenues que les éléments de la BRI de Sour-El-Ghozlane, ont mis un plan minutieux qui a fini par avoir raison de ce gang, pris la main dans le sac, durant la nuit avec un véhicule et deux personnes à bord et dans lequel étaient entassées 27 têtes d'ovins, toutes volées. Conduits au siège de la Sûreté de daïra, les deux mis en cause, ont fini par avouer leurs méfaits et donner les noms de leurs complices ainsi que la manière avec laquelle le gang procédait. A savoir que le gang est divisé en deux groupes ; le premier composé de deux éléments s'occupait du vol du bétail, et le deuxième groupe composé également de deux autres personnes, s'occupait de la vente de ces bêtes volées, avant de partager le butin. Déférés devant le procureur près le tribunal de Sour-El-Ghozlane le 2 décembre dernier, les quatre mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt. Y. Y. Interpellée par les remous qui secouent l'Education La Fédération des associations de parents d'élèves de Tizi-Ouzou renvoie dos à dos ministère et syndicats Sans se vouloir trop alarmiste, la Fédération des associations de parents d'élèves de la wilaya de Tizi-Ouzou n'en dresse pas moins un constat peu élogieux sur le premier trimestre de cette tumultueuse année scolaire. Les mouvements de grève, souvent intempestifs, les communiqués au vitriol des partenaires sociaux et les réactions parfois détonantes de la tutelle, tout cela ne laisse pas de marbre la Fédération des parents d'élèves de la wilaya de Tizi-Ouzou qui, à travers une déclaration rendue publique en fin de semaine dernière, «comme toutes celles qui l'ont précédée a connu son lot de difficultés (...) ce qui a ouvert la voie à une contestation qui a débouché fatalement sur des perturbations et des arrêts de cours malheureux». Les raisons de toutes ces perturbations étaient «minimes» au départ, selon l'appréciation de la Fédération, mais leur gravité a été souvent amplifiée, pour ne pas dire exagérée, en raison de l'inexistence de canaux de communication entre les principaux acteurs de la communauté éducative. Fatalement, selon l'analyse des parents d'élèves de Tizi-Ouzou, il en a résulté chez les uns et les autres une mauvaise appréciation de l'importance et du bien fondé des conflits qui opposent ces mêmes acteurs de la grande famille de l'Education. La panacée serait, à en croire la Fédération, l'instauration d'un nouveau climat où «chacun aura la possibilité d'apporter sa contribution, mais en limitant son action à ses propres attributions et prérogatives. Ainsi, arrive à son terme le plus long trimestre de l'année, mais il n'aura pas été de tout repos surtout pour les élèves soumis à une course-poursuite effrénée pour venir à bout de programmes interminables et de volumes horaires atroces, conclut la déclaration de la Fédération des associations de parents d'élèves de la wilaya de Tizi-Ouzou qui exhorte les parents à passer du rang de «simples géniteurs» dans lequel ils se sont enfermés à un rang autrement plus «digne», pour ne pas dire responsable. M. Azedine Bourached (Aïn Defla) Arrestation de 2 revendeurs de psychotropes Les éléments de la police judiciaire de la Sûreté urbaine de Bourached, au sud-ouest de Aïn Defla, viennent de mettre fin au commerce de psychotropes auquel se livraient 2 individus âgés respectivement de 21 et 23 ans issus de ladite localité. L'opération a pu être menée suite à des informations recueillies auprès de la population faisant état de ce commerce en pleine ville et en plein jour, dans un lieu public en l'occurrence, un café du centre-ville. Exploitant le renseignement obtenu, les policiers ont commencé par identifier l'un des suspects, puis ont placé le café sous une surveillance discrète. Saisissant l'occasion propice, le suspect a été interpellé et fouillé. Il avait sur lui, indique une source policière, 92 comprimés de psychotropes de 2 marques différentes. Cette interpellation a donné suite à l'identification d'un autre revendeur. Munis d'un mandat de perquisition délivré par le procureur de la République, les policiers ont alors procédé à une perquisition du domicile du deuxième individu. Les agents de sécurité l'interpellent alors chez lui et découvrent sur lui 8 comprimés de marques différentes de psychotropes et une somme de 8 900 DA qu'on attribue au produit des ventes de la journée. Déférés au Parquet de Aïn Defla, après avoir été entendus par le procureur de la République, les deux mis en cause ont été placés en détention provisoire. Ce trafic, pensent de nombreuses personnes, indique que ce commerce des drogues est en train de s'étendre à des populations de jeunes demeurant hors des grandes agglomérations urbaines, voire même aux zones rurales. Par ailleurs, on se demande aussi que tant que l'on n'arrive pas à faire tarir les sources d'approvisionnement de ce type de trafic, il y aura demain d'autres trafiquants et le trafic continuera à s'étendre et gangréner le milieu des jeunes avec les conséquences que l'on connaît. Karim O. Concours d'histoire interbibliothèques au profit de jeunes lycéens Premier prix pour la bibliothèque communale de Mizrana La consécration de la bibliothèque communale de Mizrana, lors du concours d'histoire au bénéfice d'élèves de la 1re AS, organisé par la Direction de la culture de Tizi-Ouzou, est rendue possible grâce à la jeune Djamila Boudif, âgée à peine de 15 ans. Ce n'est que justice rendue à cette région, qui a tant donné à l'Algérie durant la guerre de libération et qui a souffert des affres du terrorisme durant les années 1990 et 2000, si le concours qu'a organisé, dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire de la Révolution, par la Direction de la culture, est revenu à la jeune Djamila, élève de 1re AS au lycée Amar-Bessalah de Tigzirt. Pas moins de 20 questions, toutes portant sur la Révolution, ont été posées lors de ce concours, qui a vu la participation de pas moins de 20 bibliothèques communales et de lecture publique. La petite Djamila Boudif qui a réussi un sans-faute, s'est vue décernée un diplôme et un lot de livres ainsi qu'une attestation pour la bibliothèque dont elle dépend. De leur côté, les bibliothèques communales de Tizi-Ghenif et Frikat se sont classées, elles, à la 2e et 3e places. A notre question de savoir ce qui a motivé la petite Djamila Boudif à s'intéresser à l'histoire de l'Algérie, la question ne s'est pas fait attendre, «L'amour du pays», nous répond-elle. Notons enfin que la bibliothèque communale de Mizrana, riche de plus de 7 000 ouvrages, provenant de la Direction de la culture, de dons d'associations, telle l'association «Un livre, une vie», basée à Dijon en France, et aussi de l'acquisition de l'APC. K. Bougdal Béjaïa Deux personnes tuées dans un accident de la circulation à Akbou Les malheurs de la RN 26 reliant le chef-lieu de Béjaïa à Alger se suivent et se ressemblent. Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, vers 1h35 du matin, deux personnes âgées respectivement de 43 et 35 ans, originaires d'Ighrem, relevant de la daïra d'Akbou, wilaya de Béjaïa, ont trouvé la mort sur le coup lors d'un spectaculaire accident de la circulation survenu à quelques encablures du village Colonel-Amirouche dit «Riquet». Le tragique accident a été provoqué par le dépassement hasardeux du chauffard d'une fourgonnette de marque Kangoo qui, selon le rapport de la gendarmerie nationale, a perdu le contrôle de son véhicule pour ensuite percuter de plein fouet, une Renault express dans laquelle se trouvaient les deux victimes. Les deux hommes ont été tués sur le coup et il a fallu beaucoup de moyens et de temps aux éléments de la Protection civile pour extirper les corps sans vie de l'épave de leur véhicule.