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Le Soir de l'Ouest La wilaya d'El Oued abritera l'événement du 29 au 31 décembre prochains
100 jeunes de Tiaret prendront part aux festivités de fin d'année
A l'initiative du ministère de la Jeunesse, près de 5 000 jeunes, entre filles et garçons, issus des 48 wilayas sont attendus à partir du 29 décembre prochain à El Oued, au sud du pays, pour y séjourner trois jours durant dans le cadre des festivités de fin d'année. Des directives claires ont été données par Abdelkader Khomri en marge d'une rencontre tenue récemment à Zeralda à l'ensemble des DJS pour prendre en charge l'opération dans tous ses aspects organisationnels à même de veiller à sa réussite. Ainsi, à l'instar des autres wilayas, Tiaret sera officiellement présente à ce grand rassemblement du genre par un groupe constitué majoritairement d'adhérents, d'artistes et de scouts musulmans activant au sein des différentes structures du secteur. L'équipe d'encadrement est déjà sur place depuis hier pour préparer les conditions d'accueil avant l'arrivée du groupe, prévue demain. Pratiquement, toutes les mesures y afférentes ont été prises à l'échelle locale avec comme premier pas, l'élaboration de la liste des participants selon des critères étudiés, l'acquisition des moyens de transport et de denrées alimentaires et d'autres équipements jugés nécessaires à l'opération. Prévue initialement à Taghit, cette manifestation qui aura finalement pour théâtre la ville des mille coupoles, devra cibler quelque 100 jeunes par wilaya pour vivre collectivement l'événement. L'on saura qu'en matière d'hébergement, des établissements scolaires ont été réquisitionnés pour les garçons alors que les filles auront pour structures d'accueil la nouvelle cité universitaire de la ville. Ainsi, après le grand rendez-vous de Batna où 1 954 jeunes ont célébré le 1er Novembre, pour ne citer que celui-ci, c'est au tour de cette pittoresque région du sud de prendre le relais avec des activités de masse fondées sur la découverte, l'épanouissement, l'ouverture sur autrui, les loisirs, l'échange de traditions et autres coutumes, le rapprochement et enfin la consolidation des liens entre jeunes de différentes contrées du pays. «D'autres opérations similaires sont prévues prochainement pour permettre à nos jeunes de découvrir la diversité culturelle et civilisationnelle de leur vaste pays», devait souligner le ministre de la Jeunesse, citant à juste titre, l'exemple du Rakb de Ouled-Sid-Cheikh dans la wilaya d'El Bayadh, El Mawlid Ennabaoui à Timimoun (Adrar). Le but recherché à travers ce genre d'opération n'est autre que la promotion et le développement de la mobilité des jeunes, l'une des priorités figurant au programme du ministère de la Jeunesse, du fait de l'engouement qu'elle suscite à chaque fois que l'opportunité se présente. Selon Samia Benmaghssoula, cadre au ministère de la Jeunesse, «ce grand rendez-vous devrait être marqué par un plateau alléchant d'activités, jalonné, dira-t-elle, par l'art culinaire incarnant la diversité des plats algériens, des visites guidées de différents sites et armoiries locales dont le musée de Guemmar, des feux de camp, et des galas artistiques qui seront animés par des artistes de renom, le tout dans un décor aux couleurs des feux d'artifice», conclut-elle. Mourad Benameur TLEMCEN La DAS au secours des naufragés de la nuit Tout porte à croire que les sans-abris et les autres personnes en difficulté ne passeront pas l'hiver à la belle étoile, comme ce fut le cas dans le passé. Une heureuse et louable initiative de la Direction de l'action sociale a été lancée, avant même que le froid ne fasse son apparition. C'est toute une équipe de secours, qui, dès la tombée de la nuit, se met en place à la recherche de personnes en difficulté, pour leur venir en aide. Des éléments de l'action sociale, du Croissant-Rouge algérien, en compagnie d'un médecin du chut, sillonnent tous les quartiers de la ville la nuit durant, à la recherche de gens en difficulté. Cette opération n'est pas facile, car parfois certains SDF refusent carrément d'être pris en charge par l'équipe de secours qui leur propose un lieu d'hébergement ; dans ce cas, on leur fournit un repas chaud et des couvertures. Il arrive aussi que le médecin, mobilisé pour cette action humanitaire, recommande l'hospitalisation en urgence de personnes très âgées et souffrant de pathologies chroniques... Cette opération a touché aussi de nombreux étrangers (des Subsahariens), ces derniers ne sont plus abandonnés à leur propre sort, contrairement aux refugiés syriens qui s'adonnent à la mendicité en famille ; ce qui leur permet de vivre plutôt décemment : Ils louent des maisons et mangent dans les restaurants de la ville. En parcourant les ruelles de Tlemcen au milieu de la nuit, il n'y pas âme qui vive, les SDF qui le désirent, sont hébergés et nourris. Bien sûr, cette action de la DAS mérite d'être encouragée, mais il faudrait aussi que la société civile s'implique. Il y a, certes des bienfaiteurs dans cette ville, qui aident beaucoup cette frange de la population, mais on n'a jamais vu un élu (sénateur et parlementaire) faire le moindre geste envers les démunis. Enfin, il est heureux de constater qu'il y a encore des femmes et des hommes dans ce pays qui pensent à leur prochain, pour que la solidarité ne soit pas un vain mot. M. Zenasni Toxicomanie à Aïn-Témouchent Plus de 100 jeunes ont été pris en charge par le Cisa Le centre intermédiaire de soins et addictologie (Cisa) de la wilaya de Aïn-Témouchent, inauguré en 2012, traite les patients toxicomanes de forte et de faible dépendance. Ainsi, durant les trois premiers trimestres de l'année en cours, le Cisa a accueilli et soigné plus de 101 toxicomanes dont les 70% ont été orientés vers les centres de cure à l'établissement sanitaire de Sidi Chahmi, a indiqué cette semaine, le chef de service au Cisa, Dr Keddadra Nasreddine (pour le 4e trimestre, les statistiques seront élaborées à la fin de ce mois de décembre 2014). Pour une meilleure prise en charge du toxicomane, ce chef de service a insisté sur le rôle prépondérant que devra jouer la cellule familiale du patient. Il faut qu'il y ait un lien de communication. En conséquence, il a été constaté que la plupart des toxicomanes sont des jeunes, âgés entre 21 et 35 ans, qui ont évolué dans un climat social défavorable au sein de leurs familles ; violence du père, parents démissionnaires, etc. Ils ont des antécédents judiciaires et sont sans emploi stable. Le rôle de la famille est coercitif. Il est considéré comme un élément-clé dans le projet de soins du toxicomane. Parmi les problèmes rencontrés, les agents ont énuméré certains points. Pour que ce centre accomplisse sa mission assignée, il faut le doter en moyens de loisirs et de distractions pour des soins en ergothérapie. En principe, le toxicomane passera au moins une journée par semaine dans le Cisa sous le contrôle d'une équipe constituée de psychologues, sociologues et médecins pour suivre son comportement psychique et physique. Cependant, le traitement de la toxicomanie nécessite un lieu de discrétion et d'anonymat. Malheureusement, ce Cisa est situé dans le même bâtiment qui abrite le service d'épidémiologie, très fréquenté. C'est la raison pour laquelle le personnel du Cisa demande sa délocalisation. S. B. La célèbre plaine de la Mitidja en passe d'être supplantée Mostaganem s'attend à une bonne récolte d'agrumes La région rassemble toutes les conditions favorables à l'épanouissement des agrumes (ressources en eau et en sol de qualité) et un ensoleillement durant toute l'année et suite à cela sont nés des fruits pulpeux et juteux pleins de soleil et de saveur, de vrais produits du terroir appelés «Tchinat Medjahers» dont l'authenticité séduit les connaisseurs. La production 2014-2015 sera exceptionnelle à tous les niveaux avec une production d'agrumes atteignant 1 124 180 quintaux soit une hausse de 0,19% par rapport au bilan de l'année dernière. La récolte sur une superficie de 4 809 hectares avec les 1 442 850 arbres d'agrumes dont 1 201 800 productifs s'annonce satisfaisante pour l'instant. Les jardins embaumés d'orangers à Bouguirat, Sirat, Aïn Nouissy, Fornaka, Hassi-Mamèche, Aïn-Tédelès, et Kheïreddine sont les localités phares de production d'agrumes et la récolte s'échelonne du mois d'octobre à la fin du mois de mars pour fournir des fruits de différents groupes d'agrumes comme la clémentine, la mandarine, l'orange sanguine, l'orange thomson, l'orange douce, le citron et le pamplemousse. A partir des premières réalisations de la campagne 2014-2015, les arboriculteurs prévoient une première en termes de production donc en passe de supplanter la wilaya de Blida, célèbre avec sa plaine de la Mitidja. A. B. Relizane Un homme tente de brûler vifs sa femme et ses enfants Un doute, un simple doute, un jerrican d'essence, une allumette craquée et toute une famille est immolée. C'est au son de ce drame et dans lequel l'auteur n'est autre que le père de cette famille, demeurant dans la cité populaire de Chemerik, sise au chef-lieu de Relizane, qu'a éclaté cette affaire. Ce dernier, pour des problèmes l'opposant à sa femme décide de les résoudre en anéantissant tous les membres de sa famille. Ce vendredi donc, aux environs de 18h30mn, surprenant sa femme et ses enfants, le père, «décide de faire justice à ses propres hallucinations», témoignent des proches. Il asperge d'essence sa femme et ses deux enfants. Ensuite, il craque une allumette et la jette sur la maison qui se transforme aussitôt en torche. Mais les flammes ne l'ont pas épargnée. Evacués vers le service des urgences de l'établissement hospitalier public Mohamed-Boudiaf du chef-lieu de Relizane, les membres de cette famille sont dirigés vers le service des grands brûlés de l'hôpital d'Oran où ils sont sous soins intensifs. Par ailleurs, une enquête a été ouverte par les éléments de la police pour élucider ce drame. A. Rahmane MECHERIA Incendie dans un dépôt en plein centre-ville Une bonne partie d'un dépôt appartenant à la DSA/Naâma, situé au sein de la cité Khémisti à Mécheria, a été ravagé par un incendie qui s'est déclaré durant le week-end dernier, a-t-on appris. Il aurait pu être catastrophique n'était-ce l'intervention rapide des éléments de la Protection civile, qui, fort heureusement ont pu maîtriser les flammes sans propagation vers l'intérieur du dépôt où se trouvait une importante quantité d'insecticide de lutte «anti-acridienne», un véhicule réformé, et des pneus usagés, indique-t-on. Ce dépôt des services agricoles, qui sert de stock de matériels usagers et notamment des insecticides de lutte contre les criquets stockés depuis plus de trois ans, cause par ses odeurs, un véritable danger de santé publique et environnemental pour le voisinage. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet incendie. B. Henine Sidi-Bel-Abbès Les chômeurs de Sidi-Brahim manifestent sur la route nationale Dans la journée de dimanche dernier, des chômeurs de la localité de Sidi-Brahim n'ont trouvé d'autres moyens que de se regrouper sur un axe routier principal, à savoir la route nationale reliant Sidi-Bel-Abbès à la wilaya d'Oran, pour demander de l'emploi. Des jeunes oisifs, très remontés, ont manifesté leur colère par le biais de la radio locale venue à leur rencontre et ont évoqué leurs conditions sociales à la limite de la précarité, surtout pour des pères de famille. Notre commune a des entreprises et des établissements étatiques économiques et administratifs qui peuvent largement couvrir nos demandes d'emploi, déplorent-ils, mais malheureusement, ce sont des étrangers à la localité qui y exercent alors que nous, ses enfants, sommes confrontés à l'oisiveté. Nous exigeons, ont-ils scandé, d'avoir de l'emploi pour subvenir à nos besoins et à ceux de notre famille. Les autorités locales au début du mouvement étaient très attendues pour un éventuel entretien. Entre-temps, les manifestants battaient le pavé de la route. A. M. Relogement de 246 familles à Sfisef Dans la journée de dimanche dernier, le chef-lieu de la daïra de Sfisef a vécu une journée exceptionnelle teintée de joie avec l'opération de relogement de 246 familles bénéficiaires de logements sociaux dans des cités flambant neuf réalisées sur le périphérique de la localité. En effet, ces familles qui étaient mal logées, ou sans logements et dont les demandes datent entre 1989 et 2007, ont reçu des mains des autorités locales les clés de leurs nouveaux logements dont l'affichage a été fait il y a quelques jours pour d'éventuels recours. La daïra a réquisitionné des camions pour procéder au déménagement des familles qui n'ont pas caché leur joie de quitter leurs taudis pour des appartements plus spacieux. Youyous et scènes de joie ont ponctué l'opération de relogement. Il y a lieu de rappeler que ces 246 familles ont été triées sur les 2000 demandes qui ont retenu l'attention de la commission d'attribution pour une éventuelle étude sur les 6 000 déposées entre 1989 et 2007. A peine cette opération sera-t-elle terminée que la commission d'attribution devra s'atteler aussitôt pour étudier le restant des demandes pour d'autres attributions en 2015.