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Le Soir du Centre Alors que les 500 logements attribués en août dernier ne sont toujours pas occupés
Les mécontents sortent encore dans la rue et ferment le centre-ville de Bouira
Plusieurs dizaines de personnes, essentiellement des pères de famille dont les recours n'ont pas été pris en compte par la commission de wilaya qui vient de rendre son verdict après plus de trois mois d'étude des dossiers, ont manifesté hier leur colère en procédant à la fermeture de l'axe qui traverse le rond-point faisant face au pont Sayah et mitoyen avec leur cité, communément appelée Cité évolutive. D'après certains pères de famille rencontrés sur les lieux, la commission des recours a rendu son verdict mais pas pour rétablir dans leurs droits ceux qui étaient injustement exclus de la liste initiale mais pour leur signifier une fin de non-recevoir ou carrément les ignorer. Ainsi, sur place, des exemples nous sont cités concernant certains pères de famille qui ont fait des recours car dans la première attribution, la commission de daïra avait attribué un F3 à l'un des frères mariés en ignorant un autre frère également marié. C'est le cas par exemple d'Aït Salem Fateh, marié et père de 2 enfants, ou encore Mesbah Mohamed, père d'un enfant, ignoré dans la distribution alors que son frère en a bénéficié. Un autre cas flagrant nous est cité concernant Melouk Nabil qui vit dans un de ces logements de 32 m2 avec 4 enfants dont l'aîné est âgé de 16 ans, en compagnie de sa mère et de sa sœur et sa fille. La commission de daïra avait attribué un F3 à la mère en ignorant et le fils et ses 4 enfants et la fille et son enfant. Après recours, la commission a répondu au concerné en lui rappelant que sa mère a bénéficié d'un logement F3. Au total, ce sont 105 recours qui ont été étudiés mais au final, la commission avait jugé recevable uniquement une dizaine. Aussi, ce lundi, conditions météorologiques obligent, et hasard du calendrier, les familles qui attendaient depuis des semaines un dénouement heureux à leur calvaire qui n'a que trop duré, ont reçu ce lundi matin via la poste des lettres dans lesquelles il leur est expliqué les raisons de l'irrecevabilité de leurs recours, mais sans les convaincre. Sur place, les mécontents en voulaient au wali qui ne les a jamais reçus, les renvoyant à chacun de leur déplacement et leur rassemblement devant le siège de la wilaya, au chef de cabinet. Durant toute la matinée, ces familles qui, rappelons-le, ont eu des soutiens de la part de ceux qui ont bénéficié mais qui n'ont pas encore eu les clés de leurs nouveaux logements, jurent par tous les saints qu'ils ne se tairont pas devant cette injustice criante. Pour rappel, la Cité évolutive a été érigée dans le cadre du plan Constantine en 1958. Au total, elles sont plus de 317 familles à y vivre mais lors de l'attribution des logements au mois d'août dernier, sur un total de 500 logements sociaux destinés à toute la ville de Bouira, les habitants de cette cité n'ont bénéficié que de 178 logements. Un quota jugé insuffisant par les habitants de cette cité. Y. Y. Face à la cabale judiciaire contre ses militants Le bureau régional du RCD réagit Le bureau régional du RCD Bouira vient de rendre public un communiqué dans lequel il s'élève contre la cabale judiciaire montée ces derniers mois contre ses militants surtout à Bouira. Le communiqué fait état du procès intenté contre quatre de ses militants, arrêtés le 13 novembre dernier devant le siège du tribunal de Bouira alors qu'ils étaient là en signe de solidarité envers d'autres militants du parti et issus de Haizer, qui comparaissaient devant le juge pour des faits liés aux émeutes qui avaient éclaté dans cette ville lors de la journée du 17 avril dernier, jour de l'élection présidentielle, entachée par plusieurs actions de protestations et d'émeutes à travers plusieurs communes de la wilaya de Bouira. Ce 13 novembre 2014, la police avait intervenu pour disperser ce rassemblement d'une manière violente en précédant à l'interpellation de huit personnes dont quatre militants RCD. Aussi, le BR RCD Bouira «dénonce le recours à la violence institutionnalisée par la manipulation de la justice et des services de sécurité ; réaffirme son soutien à toutes les forces combattant l'arbitraire et la répression ; rappelle sa revendication d'un Etat de droit et d'une justice indépendante ; condamne les interpellations de ses jeunes militants et les restrictions aux libertés d'expression et enfin appelle la population à rester vigilante et solidaire contre les pratiques d'une autre époque du pouvoir, à jamais en rupture de contact avec la société», lit-on dans le communiqué. Rappelons que le procès de ces quatre militants initialement prévu pour le dimanche 28 décembre au tribunal de Bouira, a été finalement renvoyé au 25 janvier prochain. Y. Y. M'sila Les accidents de la route en recrudescence en milieu urbain La wilaya de M'sila a connu durant seulement le mois de décembre de l'année en cours 36 accidents de la route enregistrés dans le milieu urbain, selon le communiqué établi par la cellule de communication de la Sûreté de wilaya, engendrant 2 morts et 49 blessés. Il faut signaler qu'à M'sila, plusieurs facteurs contribuent à ces dépassements, surtout le non-respect du code de la route par une bonne partie des automobilistes, qui se permettent de griller un feu rouge, de stationner devant une plaque ou un trottoir peint en rouge et blanc signifiant l'interdiction de stationner ; une bonne partie parmi les usagers se permettent même de procéder à des manœuvres rocambolesques telles que l'usage de la vitesse non autorisée et le stationnement en deuxième position sans aucune considération, ni pour le citoyen ni pour la loi, empêchant ainsi le déplacement des piétons et les obligeant même à marcher en pleine chaussée sous la menace des chauffards. Bref, aucune réglementation n'a pu faire appel à la raison notamment chez les jeunes chauffeurs et vu l'expansion du parc automobile dans la wilaya de M'sila. Devant l'absence des mesures restrictives à l'encontre de ces dépassements, ceci a encouragé le florissement des lieux de commerce informel et de parkings sauvages qui ont poussé, tels des champignons, dans chaque coin des grandes villes de la wilaya. C'est devenu un cauchemar pour les propriétaires de voitures, obligés de faire plusieurs centaines de mètres en plus pour contourner ces lieux occupés et arriver à destination, ou payer le droit de stationner de gré ou de force, devant la menace de jeunes qui se sont appropriés ses endroits sans aucune autorisation et devant le silence des responsables. Seul le citoyen continue à payer la facture de cette débandade. A. Laïdi Découverte d'un squelette humain à Médéa Un squelette humain a été découvert vendredi dernier vers 11h 40, par les éléments de l'unité principale de la Protection civile de Médéa. Cette découverte a été faite dans un bois, au lieudit Douar Ghrib, dans la commune d'El Hamdania, ex-Camp des Chênes. Les ossements ont été ainsi récupérés et acheminés par les éléments de la Protection civile vers l'établissement hospitalier Mohamed-Boudiaf du chef-lieu de la wilaya.