Selon la cellule de communication du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya d'Oum-El-Bouaghi, nous avons appris que les éléments de la compagnie de Aïn Fekroun et dans le cadre des rondes programmées en cette fin d'année ont, en date du 30 du mois de décembre dernier, vers 5heures 30 mn, lors d'une intervention dans un accident de la route, secouru deux jeunes ressortissants libyens». Les deux Libyens, répondant aux initiales R. M. et M. T., âgés respectivement de 32 et 25 ans, ont signalé avoir fait l'objet d'une agression à l'arme blanche par un groupe de jeunes à bord d'un véhicule non identifié à la faveur de l'obscurité ; les victimes ont été dépossédées de leurs biens et de leurs effets. À partir de cet incident, toutes les unités de la gendarmerie ont été instruites pour doubler de vigilance et déployer des forces dans des points de contrôle pour intercepter le véhicule répondant au signalement fourni par les victimes libyennes. Aux environs de 6h de la même journée, tout le long de la RN10 du côté ouest de la ville d'Oum-El-Bouaghi, plus exactement au point kilométrique Chouff-Eddaba un véhicule utilitaire est contrôlé, ayant à son bord trois jeunes répondant aux initiales A. S., K. S. et B. S., une fouille systématique est effectuée sur les personnes. Le conducteur A. S. était en possession de 120 dinars tunisiens en coupures de 20 DT, bien dissimulés dans ses sous-vêtements, un autre complice portait une bague ; à l'intérieur du véhicule, les éléments de la gendarmerie sont tombés sur un sac contenant des effets signalés par les Libyens, composés de deux portables Samsung, trois puces lybiennes et un autre portable sans puce, dissimulés dans la portière avant côté chauffeur. Les trois jeunes sont conduits dans les bureaux du groupement de la Gendarmerie de Aïn Fekroun pour complément d'enquête ; confondus devant les victimes, les trois jeunes «n'ont pas tardé à être identifiés par leurs victimes et ont fini par reconnaître leurs méfaits, ils ont déclaré qu'une partie des effets volés est gardée cachée chez leur complice A.S. Munis d'une réquisition délivrée par le procureur de la République du tribunal de Aïn Fekroun, les gendarmes ont investi le domicile de A. S. pour récupérer le reste des effets appartenant aux ressortissants libyens. Suite à l'arrestation des membres de cette bande qui agressait les usagers de la route, la gendarmerie a lancé un appel par le biais de ses unités pour d'éventuelles victimes ayant fait l'objet d'agression ou de vol par les membres de cette bande de malfaiteurs. Deux personnes se sont manifestées, la première a fait les frais de cette bande au niveau de la localité d'El Hermalia et a été délestée d'une somme de 15 000 DA en date du 11 du mois de décembre 2014, une autre victime, propriétaire d'un magasin de commerce, domicilé à Sidi R'ghis, dont le magasin a reçu la visite de ces voleurs qui se sont emparés d'un lot de matériel de photographie. Une fois le dossier judiciaire ficelé, les trois dangereux malfaiteurs ont été présentés devant le procureur de la République du tribunal d'Oum-El-Bouaghi qui les a placés en détention provisoire le 31 décembre dernier. Moussa C. Dréan (El Tarf) Motion de retrait de confiance à l'encontre du maire Ce sont 12 élus sur les 19 que compte la commune de Dréan qui ont signé une motion de retrait de confiance au maire M. Boumlita Kamel, dont nous détenons une copie et ce, pour une liste de 19 griefs. Les griefs ont trait entre autres au marasme social et économique et le gel de tous les projets que connaît la commune depuis son installation, ses absences répétées et en continu, la fuite devant ses responsabilités ainsi que la gestion des affaires courantes de la commune avec comme corollaire des impacts négatifs sur le quotidien du simple citoyen, ses absences aux réunions avec l'assemblée communale pour débattre des préoccupations des citoyens, l'émargement et signature sur des documents administratifs en dehors de l'enceinte du siège de la commune, les changements intempestifs des noms opérés sur les listes de l'aide à l'habitat rural, le non-respect de ses engagements pour la confection du rapport-bilan sur la gestion de la commune, et enfin l'utilisation des moyens matériels de la commune pour des intérêts purement personnels dont particulièrement la location des engins pour des tierces personnes. Par ailleurs, il est à signaler que le maire est d'obédience RND dont le parti compte 6 élus, faisant coalition avec le FLN qui dispose de 7 élus alors que le PJD compte 6 élus et le MPA a 2 élus. Daoud Allam BORDJ-BOU-ARRERIDJ La cherté de la vie fait grincer les dents Les salaires et les pensions de retraite sont, une fois de plus, mis à rude épreuve en cette saison hivernale. Les produits tels que les fruits et légumes, viande rouge et blanche ainsi que le poisson ont connu une augmentation des prix à la consommation jusque-là, insoutenable. Ainsi le kilogramme de viande blanche le (poulet) est de 430 dinars, la viande rouge 1 600 dinars, le poisson blanc (merlan, rouget) 1 800 dinars, pomme de terre 60 dinars, courgette 20 dinars, salade verte 50 dinars le kg, orange 70 à 80 dinars, mandarine 150 dinars etc. poivron doux 200 dinars, piment 210 dinars le kg. La population a tenu bon durant les années précédentes et a tout supporté. Cette fois, la situation est très grave et la colère ne tardera pas à exploser si la situation demeure inchangée. Layachi Salah-Eddine Jijel Couverture sanitaire insuffisante à Chekfa La couverture sanitaire dans la commune de Chekfa, chef-lieu de daïra, demeure en deçà des attentes de la population locale. En effet, la polyclinique Chibout-Mohamed souffre d'un flagrant déficit en encadrement médical et paramédical, et en matériel médical. Ce qui complique davantage la mission du staff médical de cette structure sanitaire assurant la prise en charge d'une population estimée à 30 000 habitants en couverture médicale. Face à cette situation qui perdure depuis plusieurs années, des citoyens avec lesquels nous nous sommes entretenus réclament ouvertement la révision de l'ancienne carte sanitaire qui n'a pas tenu compte des indicateurs socioéconomiques, car ladite commune est chef-lieu de daïra et a le droit d'abriter le siège d'un établissement public de santé de proximité qui, faut-il le souligner, se trouve actuellement dans la lointaine commune d'Ouled-Asker. La gare maritime est un projet stratégique Le wali de Jijel a répondu lors de la quatrième session de l'APW aux responsables de l'Entreprise portuaire de Djenjen qui, selon le rapport de la commission des transports relevant de l'Assemblée populaire de la wilaya, affiche une certaine réticence à l'égard du projet relatif à la réalisation d'une gare maritime de voyageurs au niveau dudit port, sous prétexte que cette future gare n'est pas rentable du point de vue économique, en déclarant que ce projet est un projet stratégique pour les pouvoirs publics qui accordent une importance capitale pour le développement de ce pôle, appelé à devenir un pôle régional de développement. B. M. C. MAOULED ENNABAOUI À ANNABA Incendie dans un immeuble de 4 niveaux Un bâtiment de quatre niveaux a pris feu jeudi dernier, la veille du Mawled Ennabaoui, à la cité Rym de Annaba. Il a fallu plus de deux heures pour les éléments de la Protection civile, arrivés rapidement sur les lieux du sinistre, pour circonscrire le feu. Si l'incendie n'a fait aucune victime humaine du fait de la célérité de l'évacuation des habitants, les dégâts matériels (meubles, effets vestimentaires, literies...) sont par contre très importants. Selon certains voisins, le feu serait dû à des bougies allumées pour célébrer cette fête religieuse. Pour d'autres, l'incendie a été provoqué par des étincelles de pétards utilisés par des enfants mais aussi par des adultes qui ne mesurent pas les conséquences de leurs gestes. Pourtant interdits d'importation et de vente, les produits pyrotechniques sont écoulés au vu et au su de tous. Sur des étalages de fortune, au centre ville et dans toutes les cités de la ville, des quantités astronomiques (des dizaines de milliers de ces produits de tous calibres et à différents prix) sont proposés aux acheteurs. C'est un commerce très florissant dont les revenus qui se comptent en milliards de dinars reviennent aux barons de la contrebande et de leurs complices. Même si cela provoque de graves accidents à d'innocents enfants ou des incendies de foyers, ces individus n'en ont cure, estiment de sages personnes de l'antique Hippone. Pour se rendre compte du nombre des accidentés dont la cause est justement ce genre de produits, il n'y a qu'à faire un tour aux urgences des hôpitaux de la ville, ajoutent-elles.