Par Kader Bakou Fatiha Berbère est revenue à l'écran à travers la rediffusion mardi soir d'un film documentaire sur l'artiste réalisé en 2011. Fatiha Berbère et la journaliste sont dans la cabine d'un train de la Mitidja. La vitesse de la locomotive augmente. A travers la baie vitrée, on voit les arbres, les poteaux électriques, les maisons, etc., qui défilent à toute vitesse. Mais ce n'est qu'une illusion : le paysage est immobile, c'est le train qui circule. Mais comme tout est relatif, la terre supposée immobile tourne autour de son axe à la vitesse d'environ 1670 km/h, à l'équateur. Notre planète effectue une révolution autour du soleil à la vitesse d'environ 30 km/s(10 800 km/h). Le soleil emmène la terre et les autres planètes du système solaire dans une ronde autour de la Voie lactée à la vitesse de 250 km/s. La Voix lactée va vers Andromède, sa galaxie jumelle, à la vitesse de 90 km/s. Le Groupe local de galaxies, constitué d'une dizaine de galaxies dont la Voie lactée et Andromède, fonce à 600 km/s, attiré par l'amas de la Vierge (une agglomération d'un millier de galaxies) et par le superamas de l'Hydre et de Centaure. Et ce n'est pas fini, car dans cet immense infini, tout relativement petit, subit une attraction de la part de ce qui est relativement plus grand. Fatiha Berbère est descendue à une certaine station du train de la vie. Mais comme tout est relatif, quel est le vrai monde, le nôtre ou celui où elle se trouve désormais ? Le voyage continue ! K. B.