Le secteur de l'éducation connaîtra une grève de deux jours, les 10 et 11 février prochain, a annoncé dans son communiqué l'Intersyndicale de l'éducation, à l'issue de sa réunion tenue hier, à Alger, au siège de l'Unpef. Mise sur pied, il y a quelque temps par sept organisations syndicales autonomes à savoir, le Snapest, le Satef, l'Unpef, le Snte, le Snapap, le Cla, et le Snapep, une nouvelle organisation syndicale autonome regroupant les professeurs des écoles primaires, l'Intersyndicale de l'éducation annonce la couleur en lançant un bras de fer avec la tutelle accusée de «non-respect de ses engagements contractuels et de renier certains acquis obtenus par les enseignants», lit-on dans le communiqué de l'intersyndicale de l'éducation dont le mot de grève des 10 et 11 février prochain vient en soutien à une plateforme de revendications en neuf points. La réouverture du statut particulier (décret exécutif n° 240/08 corrigeant et complétant le décret exécutif n° 315/12), et ce, afin de corriger les disparités en matière salariale, d'avancement, de promotion, d'intégration et les classifications introduites au profit des différents personnels de l'éducation est la principale doléance évoquée par les délégués syndicaux qui demandent la régularisation financière des enseignants intégrés en 2012 avec application de l'effet rétroactif à partir du mois juin 2012. Il est demandé également la réouverture du dossier de l'enseignement technique, en révisant le statut des professeurs des lycées techniques, PTLT. La revalorisation du taux de la prime octroyée pour les corps communs de l'éducation et la récupération des ex-ITE, instituts de technologie de l'éducation et leur utilisation pour la formation des nouveaux enseignants figurent par les préoccupations soulevées par l'Intersyndicale de l'éducation.