Digne des sc�nes hitchcockiennes, le parricide commis mardi soir � la cit� Benboula�d de Constantine a jet� l'�moi et la consternation parmi les riverains de ce quartier. Choqu�s et abattus, ils ne s'exprimaient, tout au long de journ�e d'hier, qu'en termes d'indignation et de r�pugnance face � l'effroyable sort de B.R., un vieillard de 89 ans, assassin� puis mutil� la veille, par son propre fils. B.A.H., l'auteur du sinistre, est �g� de 38 ans. Bien qu'il e�t la lucidit� d'adjoindre � son acte abject, les ingr�dients d'un sc�nario qui mettrait les enqu�teurs sur une fausse piste, il a �t� arr�t� gr�ce � la diligence de la police scientifique en un temps record. En effet, non satisfait d'avoir mis fin aux jours de son propre p�re, B.A.H., s'est amus� � mutiler le corps ch�tif de la victime en sectionnant l'appareil g�nital qu'il jettera par la fen�tre avant de balancer ce qui restait du cadavre par le balcon de l'appartement du troisi�me �tage. Il d�cide dans un premier temps de s'enfuir au moment o� sa sœur de retour � la maison fait son apparition. Dans sa course, il la blesse � son tour � l'aide du couteau qu'il tenait � la main. Sa disparition ne durera pas longtemps, car il allait revenir vers sa sœur et la convainc que leur p�re venait de faire l'objet d'un homicide apr�s que plusieurs personnes eurent fait irruption en leur domicile. Ceci, apr�s s'�tre d�barrass� de l'arme du crime aux alentours du b�timent. Ensemble, ils alerteront alors les policiers du sixi�me, lesquels, feront sur place l'odieuse d�couverte. Quelques minutes plus tard, les �l�ments de la police scientifique parviendront � retrouver l'arme du crime. En moins d'une heure, l'examen de cette derni�re r�v�lera que les empreintes de l'auteur de cette boucherie ne sont autres que celle de B.A.H. Arr�t� aussit�t, ce sinistre personnage passera aux aveux et reconna�tra ses m�faits. Des circonstances qui rappellent in�luctablement celles du crime similaire commis par un certain Z.A., �g� lui de 40 ans, il y a moins d'un mois � la cit� de Bekira. Auteur de l'assassinat crapuleux de sa propre femme, ce dernier avait �t� arr�t� �galement gr�ce aux d�monstrations par la police scientifique qui fait preuve depuis un certain temps de grandes dispositions dans la lutte contre la criminalit� en �lucidant un nombre appr�ciable d'affaires complexes.