A la lecture des chiffres selon la nomenclature qui nous a été communiquée ces jours-ci par le directeur général des caisses (CNAC) il est patent de conclure qu'au niveau central on ne s'est pas limité uniquement au secteur des services. La caisse nationale d'assurance chômage consciente d'une part de la stratégie nationale dans la visée est de combattre efficacement le chômage par le soutien à la création d'emploi, qui est considérée comme un point nodal des préoccupations des hautes instances de l'état, dans ce sens la mise en place du premier instrument fondateur, le régime d'assurance chômage (RAC) soutenu par des mesures entreprenantes consubstantielles d'aide à la réinsertion suivi de l'avènement du dispositif de soutien à la création d'activités et sans conteste, l'acquis le plus important réalisé par la CNAC qui en sus des mesures d'encouragement et d'appui à la promotion de l'emploi, cette caisse n'a ménagé aucun effort pour être à l'écoute de ses usagers avec comme objectifs principaux récuser les contraintes vécues auparavant par les postulants tel que les longues chaînes d'attentes observées tôt le matin devant les portes de ces caisses nationales du chômage (CNAC) et la lenteur dans la finalisation des procédures sont du passé, il faut le dire, des solutions idoines ont été apportés récemment à ces écueils nous a déclaré le directeur général de la CNAC lors d'une entrevue. Dans ce contexte, la caisse nationale d'assurance chômage a commencé d'abord à faire des évaluations périodiques pour pouvoir détecter les goulots d'étranglement, outre l'amélioration des instruments d'accompagnement à la création d'activités pour répondre aux attentes diversifiées des citoyens ayant recours à ces services, pour donner corps à cet acquis, la CNAC a entrepris également des efforts dans la gestion des services, l'allégement des procédures ce qui a facilité l'accès des souscripteurs au différentes mesures. En outre, cet organisme pour relever le défi a tracé un programme ambitieux pour la modernisation des méthodes dans la gestion des dossiers des promoteurs à ce titre, plusieurs actions concrétisées sur le terrain dont la décentralisation des actes de gestion ce qui a permis aux désireux de s'investir pour réaliser leurs projets dans des délais raisonnables, notamment l'allégement et le réaménagement des procédures de gestion du dispositif, l'amélioration des prestations en direction du citoyen et des partenaires par la publication via le site web de la CNAC de nouveaux services (préinscription en ligne Win Ensedjel) qui a été généralisée au niveau de toutes les agences de wilayas en juin 2014. A vraie dire, cette démarche contribue ainsi à réduire les contraintes liées aux délais et distances. A la lecture des chiffres selon la nomenclature qui nous a été communiquée ces jours-ci par le directeur général des caisses (CNAC) il est patent de conclure qu'au niveau central on ne s'est pas limité uniquement au secteur des services, un nombre important d'activités productives se sont impliquées à titre d'exemple (l'artisanat , l'agriculture) qui devront engranger des plus-values, c'est ainsi que chaque métier, chaque entreprise permettront de créer des emplois. En effet, un engouement remarquable a suscité un impact positif sur la création d'emploi d'ailleurs, les chiffres en témoignent, jusqu'à la fin de l'année 2014 à travers les 48 wilayas, la CNAC a financé plus de 100 000 micro-activités, engendrant plus de 228 000 emplois, au lancement les résultats enregistrés durant la période 2011-2014 représentent 81,8% du total, entre l'année 2012 et 2014, le nombre de projets financés a notablement augmenté suites aux nouvelles mesures administratives destinées à alléger le dispositif ce qui a induit à enregistrer 135 772 à l'échelle national le plus grand nombre de dépôt à la lecture de ces chiffres l'on remarque un pic de 34 801 projets financés. En outre, faut-il le rappeler depuis l'année 2013 date à laquelle l'Etat a procédé à l'élargissement et la mise en œuvre du programme spécifique de développement des régions sud et des Hauts-Plateaux qui a atteint durant l'année 2014 39% pour l'emploi et 46% en matière de dépôt de dossiers cette démarche a véritablement contribué à la relève du nombre d'emplois comparativement au résultat national cumulé à la fin de l' exercice 2014 qui est de l'ordre de 34%. La participation de la femme est en nette évolution passant de 10% en 2013 pour atteindre 12% en 2014, concernant la répartition des projets financés par secteurs d'activités, elle fait ressortir une montée constante du niveau de finances dans le secteur de l'agriculture, l'artisanat, les services et le BTP. Dans cette optique au niveau du sud algérien, la part de financement de l'agriculture est prépondérante car elle est passée de 4,4% durant la période 2004-2011 à 44,8% fin de l'année 2014. Quant à la répartition des projets financés, elle est quasiment homogène entre les trois classes d'âges (moins de 45 ans) tandis que la tranche plus de 45 ans prend moins de 20%. Il est de même observé une nette évolution pour les jeunes chômeurs âgés entre 30 et 34 ans intégrés au dispositif -CNAC suite à la mise en œuvre des nouvelles dispositions, cette population est passé de 21% en 2011 pour atteindre la part la plus prédominante de 29% en 2014. Sur le plan de l'indemnisation, le total des entreprises indemnisées par le fonds de caution mutuelle et de garantie par rapport à la population financée est de 3%, le taux de recouvrement est de l'ordre de 60% à la fin 2014. Ainsi, avec le taux de financement important ce qui a été un rêve pour ces jeunes sans repères, devient à force de patience et de travail une réalité, l'essentiel par ce dispositif c'est la post création qui, faut-il le rappeler nécessite un suivi permanent afin d'inculquer la notion de l'entreprenariat, dans un tel contexte que l'Etat en tant qu'autorité a engagé la mise en œuvre de ces nouveaux dispositifs pour atténuer un tant soit peu le chômage, il est d'une nécessité impérieuse que les autorités au niveau local prennent acte des besoins selon la spécificité de chaque région et pourquoi pas profiter des 20% de la commande publique.