La formule kata sera prise en compte autant que le combat par la Fédération algérienne de judo dans sa quête de développer la discipline, sur le long terme, en prévision des Jeux olympiques de Tokyo-2020, a affirmé le directeur technique national (DTN) Samir Sebaâ. «Le kata est moins spectaculaire que le combat. C'est pour cette raison là qu'il n'est pas aussi attrayant pour les athlètes et pour les spectateurs. Mais la Fédération à l'intention de changer les choses, surtout que ce projet figure parmi ses principaux plans d'action pour la saison 2015-2016», a déclaré le DTN à l'APS. Fin février dernier, en étroite collaboration avec l'ambassade du Japon en Algérie, la FAJ a fait venir l'ex-championne olympique nippone, Ayumi Tanimoto, ainsi que sa sœur, Ikumi, pour diriger des entraînements au profit de jeunes judokas algériens et leur apprendre de nouvelles techniques de combat. «Cette initiative n'est qu'un début» avait expliqué le président de la Fédération Messaoud Mati, affirmant que le «meilleur reste à venir», notamment, avec la venue de la légende Yasuhiru Yamashita, l'été 2015 à Alger «pour diriger des stages de formation au profit d'instructeurs locaux». La FAJ envisage de promouvoir, en parallèle, la formule kata «en envoyant des experts locaux, dont certains ayant le grade 6e dan, dans différentes wilayas d'Algérie». La sélection algérienne de kata aura du pain sur la planche dès le mois prochain, à travers sa participation au Championnat d'Afrique de la discipline, du 26 au 28 avril 2015, au Gabon. Ce tournoi sera précédé par la compétition individuelle, selon Samir Sebaâ, du 21 au 26 avril, également au Gabon. Les différentes sélections algériennes de judo sont actuellement en préparation à l'étranger «certains sont en République tchèque et d'autres au Maroc, pour participer à un tournoi open» a encore précisé Sebaâ.