Quelques jours après la sortie médiatique de l'attaquant algérien de Cordoue, Nabil Ghilas, qui s'est exprimé sur les colonnes du journal portugais Ojogo, c'est le sélectionneur des Verts, Christian Gourcuff qui donne sa version à propos des accusations du natif de la cité phocéenne. Hier, le quotidien portugais a donné la parole au technicien breton qui a clarifié sa position envers le buteur de Cordoue rayé des listes de la sélection nationale depuis le déplacement à Bamako, le 19 novembre dernier, à l'occasion de la sixième et dernière journée des qualifications pour la CAN-2015. A la question de savoir pourquoi le joueur de Cordoue n'est plus convoqué chez les Verts, l'ancien coach des Merlus a répondu. «C'est vrai, Ghilas n'est plus sélectionné depuis novembre dernier. Lors de cette dernière rencontre (Contre le Mali, ndlr), j'ai eu avec lui, je dirais, une discussion pas une altercation, avec le joueur durant laquelle je lui ai expliqué les conditions de concurrence qui président au sein de l'équipe. Le joueur estimait que je ne lui ai pas donné assez de temps de jeu. Je lui ai répondu que le choix que nous faisons au sein du staff n'est pas exclusivement d'ordre technique, l'état d'esprit et le comportement dans le groupe sont des critères intégrés à notre choix. Nous avons besoin d'un groupe où les joueurs peuvent vivre ensemble. Ceux qui ne jouent pas doivent être les premiers à respecter cette règle de la concurrence. Je comprends que c'est difficile, mais je dois insister que cette situation est normale quand on évolue au plus haut niveau», expliquera Gourcuff. Ce dernier, questionné sur un éventuel refus de Ghilas d'accepter son statut de remplaçant, confiera que le comportement du joueur attestait qu'il n'avait pas tout à fait accepté de rester sur le banc. «Il doit être capable d'accepter cette frustration. Pour moi, il était préférable d'anticiper la situation afin d'éviter les problèmes qui peuvent miner le groupe. Ce sont des choses difficiles à comprendre mais pour moi, elles sont essentielles», a conclu le sélectionneur des Verts qui n'a, toutefois, pas apporté d'éclairage sur les possibilités de revoir à nouveau Ghilas en sélection.