Annoncée lors d'une précédente réunion du bureau fédéral, la restructuration des services techniques de la Fédération algérienne de handball est entamée avec cet appel à candidature pour le poste de Directeur technique national. Afin de permettre à tous les techniciens algériens capables d'apporter un plus à cette discipline de présenter leurs candidatures. Pour y postuler, il faudrait que le candidat réponde à trois critères rigoureux. Le premier concerne le niveau d'instruction, le deuxième est celui du passé sportif alors que le troisième concerne les postes de responsabilité occupés dans le mouvement sportif national. A commencer par le premier volet lié à l'instruction, les techniciens intéressés par le poste de DTN devraient être titulaires d'un diplôme professionnel. Actuellement, la réglementation en vigueur exige le diplôme de conseiller des sports pour toute personne désirant occuper, dans une fédération sportive nationale, le poste de Directeur technique national ou de responsable d'un des services internes de cette structure fédérale (la formation et le développement, la détection des jeunes talents, l'organisation des compétitions). Concernant les postes occupés dans les structures sportives, la logique veut que tout candidat ait exercé des postes de responsabilité dans une structure internationale ou nationale pour avoir cette maîtrise et cette capacité à gérer des domaines complexes tout en étant ce meneur d'hommes avéré. Tout en ayant et le niveau d'instruction et la maîtrise de la gestion, il faudrait aussi que le candidat ait pratiqué le handball pour avoir cette sensation du sportif et comprendre par là-même toute réaction de tout sportif dans une situation de sérénité ou conflictuelle. A la lecture de pareilles conditions, il faut avouer que le champ d'investigation est vraiment rétréci surtout avec l'exil de beaucoup de nos techniciens vers des cieux plus cléments et plus reconnaissants envers les compétences avérées. Il faut rappeler que l'ex-DTN en l'occurrence M. Habib Kheraïfia a réussi en peu de temps à réanimer cette direction en activant sur trois axes. D'abord, il a remis sur pied le Collège des entraîneurs, relancé la formation en direction des anciens athlètes qu'ils soient anciens internationaux ou simples athlètes, des entraîneurs en poste et aussi redynamisé les différentes équipes nationales avec un programme de préparation étalé sur plusieurs années. Par extension, la désignation des entraîneurs des équipes nationales messieurs et dames sera débattue une fois la question du Directeur technique national réglée. Il ne faut pas oublier qu'à moins d'une année de la Coupe d'Afrique des nations messieurs en Egypte et celle des dames en Angola, nos deux équipes nationales sont toujours sans entraîneur depuis la fin des contrats ayant lié les ex-coaches nationaux. En effet, le contrat ayant liè Karim Achour pour les dames a pris fin après la CAN 2014 alors que celui de Réda Zeguili pour les messieurs a expiré à la fin du Mondial 2015. Depuis, la FAHB n'a pas encore désigné leurs successeurs. Ces derniers pourraient être des coaches algériens ou étrangers mais rien n'est encore décidé tant que le nouveau DTN n'est pas en place. Attendons le 15 avril prochain qui correspond à la date d'expiration du délai imparti pour le dépôt des dossiers de candidatures pour avoir une idée des postulants.