Relizane La cité des 1026 logements opère sa mue Le quartier des 1026 logements, situé à quelques encablures du chef-lieu de la commune de Relizane, à l'ouest du chef-lieu de la wilaya de Relizane, vit au rythme des travaux et des réfections en tous genres. Ce quartier populaire, relevant de la nouvelle-ville Adda-Benada, ex-Bermadia ,longtemps réputé pour sa vétusté et son insalubrité, connaît un certain changement en matière de réfection de la chaussée, mais aussi sur le plan de l'aménagement urbain. En effet, les habitants de cette cité ont pu constater une amélioration significative de leur cadre de vie. Ainsi, outre le bitumage de la voirie, tant réclamé par les résidents de ce quartier, une campagne de nettoyage a été initiée par les services de la commune. «Aussi loin que peuvent remonter mes souvenirs, on a toujours demandé aux services concernés de se pencher sur le cas de notre cité qui est devenue la risée de toute la commune ! Elle était synonyme de précarité et de misère», a reconnu Mehdi, un jeune du quartier. L'éclairage public, qui faisait défaut, a été réparé. Désormais, il est possible de circuler la nuit. Ce qui était quasi impossible, il y a de cela quelques mois. Les canaux d'assainissement ont aussi connu d'importantes réparations. Cela évitera aux habitants les perpétuelles inondations et infiltrations des eaux usées. Djamel, transporteur de son état, soulignera que son quartier a connu un changement remarquable. «Je dois l'avouer, notre quartier va de mieux en mieux», dit-il avant d'ajouter pour signaler les lacunes auxquelles il faut remédier pour améliorer le cadre de vie des citoyens : «Cependant, il reste beaucoup à faire ! A titre d'exemple, le ravalement des façades d'immeubles, l'éradication des marchés informels qui envahissent nos territoires et surtout un renforcement de la sécurité.» Un grand soulagement a été constaté par l'amélioration du cadre de vie de cette cité populaire lors de notre virée sur les lieux. A. Rahmane Tiaret Gel des assemblées communales, jusqu'à quand ? Décidément, le gel de certaines d'APC dans la wilaya de Tiaret pour une raison ou pour une autre, n'en finit pas de perdurer, générant des conséquences néfastes à tous les niveaux. En effet, les dissensions qu'ont connues depuis quelque temps les communes telles, Faïdja, Mahdia, Sidi-Ali-Mellal, Dahmouni et bientôt Aïn-D'heb, où les assemblées ont été gelées, ne sont pas sans retombées sur la prise en charge des préoccupations des citoyens, d'une part, et sur la dynamique de développement à laquelle aspire la wilaya, dans la mesure où leur gestion a été confiée à des administrateurs. La désignation d'un commis de l'Etat à la tête des APC est probablement un palliatif inéluctable dans le fonctionnement des affaires courantes des communes dans de telles situations, mais elle ne doit pas être pour autant perçue tel un dénouement durable. A Tiaret, la situation perdure depuis presqu'une année pour certaines communes gérées, depuis, par des chefs de daïra, ce qui remet en cause le principe de la démocratie locale fondée, entre autres, sur l'implication du citoyen à titre consultatif en termes de développement. Les choses devraient interpeller par conséquent les pouvoirs publics pour prévoir des mesures réglementaires devant de telles situations. A Tiaret comme cela doit se passer partout à l'échelle nationale, les tiraillements entre élus et les retraits de confiance devenus monnaie courante, finissent très souvent par le gel des assemblées sans que des décisions fiables soient prises. Alors, jusqu'à quand les communes dont les assemblées sont gelées continueront-elles à payer le lourd tribut des dissensions ?... Mourad Benameur Aïn-Témouchent L'association «El Khadra» ratisse large L'association écologique «El Khadra», première en son genre, vise à travers ses objectifs la sensibilisation de la population à l'environnement et la protection du patrimoine. Coïncidant avec le début du printemps de cette année 2015, un grand nombre de cadres et intellectuels de la ville de Sidi-Ben-Adda distante de 4 km du chef-lieu de wilaya, et faisant partie de l'association écologique locale «El Khadra» de ladite ville, ont inauguré le siège de l'association en présence d'un grand nombre de citoyens soucieux de l'avenir de leur commune. Pour commémorer cet évènement, une waâda a été concoctée par les membres de ce mouvement associatif, deux poètes du melhoun conviés ont agrémenté pour la circonstance l'évènement par des poèmes du répertoire témouchentois. Il faut noter que cette association écologique, première en son genre, selon ses initiateurs, vise à travers ses objectifs : la sensibilisation de la population à l'environnement et la protection du patrimoine. Depuis sa création, elle n'a cessé d'organiser des journées de volontariat de nettoyage à travers les artères principales de la ville, d'inculquer la culture du civisme, la citoyenneté, l'esprit de travail en groupe chez les jeunes. Bien qu'un petit désintéressement de la part de la population a été constaté, les membres fondateurs s'attèlent à combler ce manque de civisme et d'initiative collective par des campagnes de sensibilisation à toutes les franges de la société pour réussir leur plan d'action. S. B. Sidi-Bel-Abbès Un escroc dans les filets de la police Un individu qui usait de la confiance de ses victimes pour les «soulager» de leurs marchandises est finalement tombé dans les filets tendus par la police. Arrêté, l'escroc a été écroué par le procureur de la République de Sfisef. Pour rappel, cette affaire a eu pour théâtre la localité de Aïn-El-Berd. Le mis en cause s'est rapproché de plusieurs commerces (effets vestimentaires, mercerie, literie, chaussures, produits alimentaires) et d'un éleveur pour acheter, leur promettant de les régler dans les meilleurs délais. Entretemps, celui-ci écoulait son butin sans les régler. Ainsi, il fera plus de six victimes. Mais il sera rapidement repéré par les policiers qui procéderont à son arrestation. A. M. Il l'ampute d'une main avec un sabre Dans le quartier de Sidi-Yassine de Sidi-Bel-Abbès, une rixe entre des jeunes s'est soldée par l'amputation de la main gauche de l'un des belligérants dans la soirée de vendredi dernier. L'enquête diligentée a mené à l'arrestation des mis en cause. A. M. Le jeune poignardé rend l'âme aux UMC : les présumés meurtriers arrêtés Le jeune homme âgé de 19 ans, qui a été poignardé il y a quelques jours devant chez lui dans le quartier le Rocher de Sidi-Bel-Abbès, est décédé au niveau des UMC du CHU dans la journée de samedi dernier. Pour rappel, la victime et un de ses amis étaient assis devant leur domicile lorsque deux jeunes âgés de 21 et 22 ans, ivres, s'en sont pris à eux. Il est poignardé au niveau du cœur et son compagnon à la jambe. Ce dernier s'en est tiré après des soins reçus mais l'autre malheureux a rendu l'âme après son admission. Les deux personnes présumées auteures de l'agression ont été arrêtées par la police.