Notre rédaction a été destinataire d'une copie d'un communiqué adressé aux autorités locales et de wilaya, transmis par un groupe de citoyens de Cherchell, activant au sein d'associations locales, sportives, musicales, environnementales et autres activités. Ce communiqué annonce que «les représentants des associations et de la société civile s'opposent au nouveau statut du projet d'hôpital de Cherchell, de la cité du 18-Février Mahem), en établissement hospitalier spécialisé en neuro chirurgie, et demandent avec insistance pour cela, le retour de cet hôpital à sa vocation originelle, qui est celle d'une urgence médico chirurgicale (UMC)», les signataires lancent un appel à la population afin de «s'opposer au nouveau statut de cet UMC qui est un acquis pour la ville». En l'état, ce communiqué constitue un véritable pavé dans la mare lancé contre la reconfiguration du statut de l'urgence médico chirurgicale (UMC), dont la construction sur une assiette de 5 000 m2 a démarré en 2012, sur le site de l'ancienne Capcs de Cherchell. Il convient de rappeler, par ailleurs, que s'agissant de ce projet d'UMC ( Urgence médico-chirurgicale) de cherchell, Mr Ziari, l'ancien ministre de la Santé, avait demandé lors de sa visite à Cherchell au mois d'août 2013, de promouvoir le statut de cet établissement en établissement hospitalier spécialisé (EHS) appelé à être doté éventuellement d'un pôle d'excellence avec possibilité ultérieure de sa conversion en établissement hospitalo- universitaire ; la décision de cet ancien ministre de la Santé s'expliquait , particulièrement par la promotion du service de neurochirurgie, qui connaît une grande affluence régionale et nationale. Le chef de la daïra de Cherchell M. Bouabdellah Tahar Kouadri, sollicité pour donner des explications sur le tumulte né de la récente revendication de quelques citoyens de la ville, nous confirme qu'il est foncièrement acquis à la nécessité de promouvoir le statut de cet UMC en EHS, compte tenu de l'importance que prend la ville et de l'érection de cet EHS, en structure hospitalo-universitaire, doté de professeurs spécialisés de notoriétés nationales. Toutefois, expliquera ce chef de la daïra de Cherchell, «des travaux sont engagés à proximité de cet hôpital pour la réalisation d'une voie d'accès aux véhicules pour le stationnement, dont la réception est imminente, dès la fin des travaux du mur de soutènement qui jouxte l'espace mitoyen». Notre interlocuteur ajoutera qu'il est prévu en outre de délocaliser l'actuel parc communal, mal situé, dès la désignation d'un autre parc pour permettre la réalisation d'un nouvel hôpital de 80 lits souhaité pour 2016. Le directeur de la santé de la wilaya de Tipasa, le Docteur Amrani Tewfik, contacté par nos soins, au lendemain de la réception de la requête citoyenne, très serein, déclare «être informé de cette revendication et estime, qu'il y'a une incompréhension quant aux objectifs de l'établissement hospitalier objet de la contestation». Il déclare à ce titre que «l'UMC est un établissement dédié aux urgences uniquement et, qu'en l'absence d'infrastructures d'hospitalisation à moyen et long terme, nécessitant plusieurs jours voire des semaines d'observation ou de prise en charge du malade, l'établissement UMC n'a pas cette vocation et ne peut pas soigner à distance, et de ce fait est obligé d'être adossé à un hôpital d'envergure». A propos des préoccupations citoyennes de la population de Cherchell, le Dr Amrani déclare être disposé à accueillir toute association, tout représentant de la société civile pour expliquer le programme de santé qui est envisagé pour Cherchell et la wilaya. Houari Larbi
BOUIRA Rififi à l'hôpital d'Aïn Bessem Depuis dimanche dernier, presque chaque jour les habitants d'Aïn Bessem observent des sit-in, d'abord devant l'hôpital de cette ville, chef-lieu de daïra, situé à 26 kilomètres au sud-ouest de Bouira, pendant les journées de dimanche et lundi, puis pendant les journées de mardi et jeudi, devant le siège de la wilaya. Pendant toutes ces journées, des hommes en blouses blanches, dont des médecins, des anesthésistes, des réanimateurs, des infirmiers, etc., essayaient d'attirer les responsables à tous les niveaux hiérarchiques de la wilaya sur leur situation, et surtout sur les conditions de travail qui leur sont imposées par le directeur qui est là à ce poste depuis huit ans. Dans leur requête, adressée au wali avec force détails, ces fonctionnaires et travailleurs de l'EPH évoquent l'abus d'autorité du directeur, les suspensions abusives, les mutations anarchiques, les ponctions sur salaire des fonctionnaires et travailleurs et enfin, les mises à pied que ce directeur prend à l'encontre des fonctionnaires et travailleurs sur la base de rapports mensongers. Aussi, les signataires de cette requête signée par 94 personnes, réclament l'intervention du wali pour mettre fin à tous ces comportements et réclament par la même, le départ du directeur de cet hôpital. Rappelons que pendant la journée de mardi, alors qu'ils s'étaient déplacés vers le siège de la wilaya dans l'espoir de le voir, le wali, comme d'habitude, les orientera vers le chef de cabinet. Ce dernier qui a reçu une délégation avait promis de transmettre leurs doléances à qui de droit. Le mercredi, une inspection de la Direction de la santé et de la population de la wilaya s'est rendue à cet hôpital mais, celle-ci s'était contentée d'écouter le premier responsable de cet hôpital. Le jeudi, les protestataires ont récidivé et se sont déplacés à nouveau vers le siège de la wilaya pour voir le wali, mais celuici les a encore une fois ignorés alors que parmi ces personnes en blouses blanches qui manifestaient devant le perron de la wilaya, il y avait des médecins. Après plusieurs heures d'attente, les protestataires ont quitté les lieux mais dans l'après-midi, l'un des protestataires nous dira qu'une deuxième commission d'enquête est envoyée durant cette journée de jeudi vers l'hôpital et le DSP a demandé à rencontrer une délégation de protestataires. La rencontre avec le DSP ainsi que l'inspection envoyée à l'hôpital, ont été jugées très concluantes par ces protestataires qui espèrent voir le premier responsable de leur secteur au niveau de la wilaya, prendre enfin des mesures qui s'imposent. Y. Y. BEJAIA Portes ouvertes sur la Gendarmerie nationale Le groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Béjaïa organise durant trois jours, depuis jeudi, des journées portes ouvertes sur ses activités et interventions au niveau de la maison de la culture Taos- Amrouche. Initiée annuellement, cette manifestation vise à faire connaître les diverses missions de la gendarmerie et aussi d'être à l'écoute des préoccupations des citoyens. «Cet événement est, d'abord, de sensibiliser les citoyens à travers la présentation de nos différents bilans, que ce soit dans la lutte contre la criminalité, la drogue, ou nos interventions suite à des accidents de la route et écouter les préoccupations des citoyens», explique le chef d'état-major, le lieutenant colonel, Aïmène Ryad. Les portes ouvertes vont permettre aux visiteurs de s'informer et s'enquérir des technologies modernes utilisées et des progrès réalisés par ce corps militaire de sécurité. Des guides, prospectus et dépliants portant des informations sur les différentes missions, mais aussi sur les conditions d'accès et de mobilisation dans la Gendarmerie nationale, ont été mis à la disposition du public nombreux qui s'est déplacé à la Maison de la culture. Les citoyens ont eu à découvrir, lors de cette manifestation, le matériel sophistiqué et les nouvelles techniques scientifiques qu'utilise quotidiennement ce corps constitué pour mener à bien ses missions. Parmi les équipements modernes présentés au public, un appareil détecteur de faux billets de banque, ainsi que le matériel utilisé dans l'identification des personnes suspectes à travers leurs empreintes digitales, et ce, grâce au test ADN. Des officiers issus de différentes structures de la Gendarmerie nationale ont été mobilisés pour informer les citoyens et leur expliquer le rôle de ce corps de sécurité, son fonctionnement et organisation, ses missions, son bilan d'activités et les affiches portant des statistiques sur les activités des divers services de la gendarmerie à Béjaïa. Le bilan présenté par le groupement de la gendarmerie évoque pour le premier trimestre de l'année en cours, pas moins de 98 accidents de la route faisant 11 morts et 150 blessés. S'agissant de la lutte contre la criminalité, la police judiciaire a traité 353 affaires importantes se répartissant comme suit : 87 affaires pour coups et blessures volontaires, 135 affaires liées au vol, 4 affaires de mœurs et 4 affaires de faux et usage de faux, impliquant 229 individus dont 124 ont été arrêtés . Sur le chapitre de la lutte contre les stupéfiants, 9 affaires liées au trafic de drogue ont été traitées pour le même premier trimestre 2015, impliquant 13 personnes dont 11 ont été arrêtées, et une saisie de près de 32 kg de kif traité. A. Kersani L'association Sirius organise la troisième Journée Astronomie Dans le cadre de ses activités pour l'année 2015, l'association Sirius des astronomes amateurs de Béjaïa organise, aujourd'hui samedi, la troisième édition de la Journée astronomie, à la maison de la culture Taos-Amrouche. Au menu de cette manifestation scientifique, un cycle de conférences en astronomie et sciences de l'univers sera animé par des chercheurs et spécialistes du Craag (Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique) et de l'université de Sétif. Le Dr Nassim Seghouani, directeur de division astrophysique stellaire et hautes énergies au Craag de Bouzaréah et le Dr Moulley Charaf Chabou, maître de conférences, département des sciences de la terre à l' université de Sétif, se succéderont autour des thèmes : «L'observatoire national des Aurès, enjeux et perspectives scientifiques» et «2015, année des planètes naines». Baba Aïssa Djounaï et Yassine Rahmani, chercheurs au Craag de Bouzaréah, aborderont à leur tour, respectivement, les thèmes suivants : «Les nouveaux défis de l'astrophysique pour les 20 prochaines années» et «Des explosions d'étoiles aux confins de l'univers : les sursauts gamma». Par ailleurs, outre une exposition prévue dans la matinée, une cérémonie de remise d'attestations aux membres de l'association ayant suivi la formation en astronomie est également programmée. Dans la soirée de cette troisième Journée astronomie de Béjaïa s'adressant au grand public et qui constitue un rendez-vous majeur regroupant chaque année les passionnés de la terre et de l'univers, les citoyens seront invités à une séance d'observation astronomique de 20h30 à 23h.