Si la Direction de distribution de l'électricité et du gaz de Blida connaît un accroissement effectif en matière de réalisation de nouveaux projets pour la satisfaction de sa clientèle, elle continue, toutefois, à subir les avatars qu'imposent, malencontreusement, les mauvais payeurs. Conséquence du refus de l'acquittement des factures d'électricité et de gaz, cette direction s'est retrouvée avec une créance, et pas des moindres, de 122 milliards de centimes. C'est ce qu'on a appris lors d'une conférence de presse tenue par M. Ammar Medjbeur, directeur de distribution de Blida, et au terme de laquelle il a présenté son bilan d'activité. A cette occasion, il a fait savoir que l'année 2014 a connu un travail intense et un engagement sans précédent de la part de sa direction pour être au diapason avec les nouveaux projets de logements engagés par les services de la wilaya de Blida ainsi que d'autres infrastructures étatiques ou privées. En effet, presque 12 000 nouveaux clients, tous types d'énergie confondus, sont venus s'ajouter par rapport à l'exercice 2013, d'où un taux d'accroissement de 5,18%. Pour ce faire, 11 postes sources haute tension/moyenne tension ont été réalisés avec subséquemment 4340 kilomètres de réseau électrique et 1728 postes de distribution publique, atteignant ainsi un taux de couverture de 99,80%. Quant à l'énergie gazière, le taux d'accroissement enregistré en 2014 est de 9,39%. Par ailleurs, et se voulant plus créatif et sortant des sentiers battus par rapport aux déroulements des présentations des bilans, tenues entièrement dans des salles, le directeur de la distribution de Blida a échafaudé, cette fois-ci, un autre style de communication s'appuyant à la fois sur la connaissance et la distraction. Ainsi, une sortie en bus a été réservée aux journalistes qui ont été amenés à constater de visu les ouvrages électriques pour mieux appréhender l'aspect technique et s'informer sur le fonctionnement des appareils énergétiques. Dans la foulée, des explications leur ont été données par Ammar Medjbeur alors que le bus se dirigeait d'un point vers un autre. Cette manière de présenter la chose a été foncièrement appréciée par les hommes et les femmes de la presse qui n'ont pas hésité à poser des questions et recevoir les réponses appropriées. Sur un autre plan, nous avons eu également à comprendre le pourquoi des accidents mortels lorsque nous avons été en face d'un cas de construction à proximité des ouvrages électriques. Abasourdis par l'insouciance de certains clients qui érigent leurs maisons sous une ligne de 30 000 volts, nous avions été encore plus affligés lorsque nous avions été informés du décès d'un citoyen par électrocution et la blessure de trois autres par électrisation. Un phénomène qui ne cesse d'endeuiller des familles par la faute de la nonchalance de certains chefs de famille qui ne mesurent pas le risque en s'aventurant à ériger leurs bâtisses sous une ligne électrique de moyenne tension. M. B. BLIDA Les habitants de Haï Sahraoui à Larbaâ ont fermé la route Des dizaines d'habitants de Haï Sahraoui à Larbaâ, à 35 kilomètres à l'est de Blida, ont fermé hier l'axe routier menant vers Alger et Blida pour protester contre la dégradation de leur cité, surtout que, affirment les protestataires, les rues à l'intérieur de celle-ci n'ont pas été bitumées depuis la période coloniale. Cette cité, qui comprend environ 10 000 âmes, n'a bénéficié, depuis 50 ans, que de projets de première nécessité tels l'assainissement, le réseau d'eau potable et le raccordement au gaz naturel, disent-ils. Autrement, aucun autre projet de développement n'a été concrétisé sur le terrain, ajoutent les contestataires. A ce propos, précisent-ils, les responsables locaux leur ont promis, il y a quelques jours, de reprendre les travaux de bitumage des ruelles de leur cité devenues impraticables aussi bien pour les motorisés que pour les piétons. Les riverains souffrent, en effet, de cette situation qui a trop duré notamment en hiver où les nids-de-poule sont légion. Les habitants de Haï Sahraoui souhaitent que les autorités locales tiennent compte de leurs doléances et matérialisent leurs promesses. M. B. Un ex-Patriote a tenté de s'immoler devant le siège de la Wilaya La 2ème session ordinaire de l'APW de Blida a été émaillée, hier, par un évènement des plus spectaculaires : un ex- Patriote a tenté de s'immoler devant le siège de la Wilaya en s'aspergeant d'essence, mais il a été empêché à la dernière minute par les agents de l'ordre. Cet ex-Patriote, accompagné de deux autres et leurs familles, a profité de la tenue de cette session de l'APW pour revendiquer son droit au logement. Le chef de daïra de Blida, présent à la réunion, a intervenu et lui a fait savoir que son nom figure sur la liste des bénéficiaires des 80 logements qui seront distribués prochainement, mais celui-ci a exigé que la décision d'attribution lui sera délivrée séance tenante. Il faut dire que la situation a failli s'envenimer, notamment lorsque les épouses des trois ex-Patriotes se sont évanouies et ont été transférées à l'hôpital par les éléments de la Protection civile, laissant leurs enfants en pleurs. Il a fallu l'intervention d'un renfort de la police pour que le calme revienne et que la session de l'APW reprenne ses travaux.