Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a inauguré hier quatre nouvelles polycliniques dans la capitale. 21 autres polycliniques seront lancées d'ici la fin de l'année dont cinq sont déjà en cours de réalisation et seront ouvertes d'ici fin 2015. En plus des soins de base, elles assureront des consultations spécialisées. Le but étant de décharger les urgences hospitalières. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) Les urgences hospitalières étouffent. Pour baisser la pression sur ces structures, le ministre de la Santé a rappelé plus d'une fois que «les services des urgences des établissements hospitaliers sont réservés, comme leur nom l'indique, aux véritables urgences et ne doivent en aucun cas devenir des centres de consultation à froid ou de prise en charge de soins infirmiers pouvant être assurés dans des structures de proximité.» Boudiaf appelle les citoyens à se diriger pour leurs soins vers les structures de proximité pour ne pas encombrer les urgences hospitalières. Selon lui, 80% des cas qui se présentent aux urgences des hôpitaux ne sont pas des urgences nécessitant une prise en charge hospitalière et peuvent être assurés et pris en charge au niveau des polycliniques qui assurent toutes un service continu de 8h à 20h et pour celles assurant la garde, elles fonctionnent en H24. Désertées et souffrant d'un manque de confiance, les structures de santé de proximité se développent et leur nombre augmente. Le ministre de la Santé compte faire un travail de sensibilisation et redorer le blason de ces structures. Il existe actuellement 84 polycliniques fonctionnant jusqu'à 20h dont 34 assurant la garde en H24. Le ministre de la Santé a inauguré hier quatre nouvelles polycliniques dans les communes de Baraki, Badjarah, Beni-Messous et Bab El Oued. Le département de Boudiaf compte un programme de 21 nouvelles polycliniques à réaliser. Cinq sont en cours de réalisation et seront opérationnelles d'ici la fin de l'année et seize seront lancées vers la fin de l'année en cours. En plus des soins de base, ces structures dispensent désormais des consultations spécialisées. Par ailleurs, pour assurer la sécurité dans les établissements de santé, Boudiaf a instruit les directeurs des hôpitaux à faire appel aux sociétés privées activant dans le domaine.