Le nouvel album du chanteur kabyle Saâdi Aït Djoudi est dans les bacs. Il est riche de treize chansons aux thèmes diversifiés dont Di tegmatt dawal kkan, Yenddeq wull, Yemekktadd wemjah et Tadukkli n'tidett. Le nouveau produit paru aux éditions Ifri Music de Béjaïa, comporte également une chanson sur l'Algérie intitulée Lezzayer aâzizen et une chanson sur l'exil ayant pour titre Delghurba a weltma. Les autres chansons sont Tighri ntyematt, Urtuklaled lkhir negh, Nebbed artaâwint... Urnesswi, Tegidiyi, Uryeli hedd sennigek, Buddgham et enfin Adar deggdar. Les paroles et les chansons dans leur ensemble sont signées Saâdi Aït Djoudi. Les chansons Delghurba a weltma et Tighri ntyematt sont interprétées en duo avec Nora Kichou. Ce nouvel album a demandé environ deux années de travail à l'artiste. Sorti en 2013, le précédent album de Saâdi Aït Djoudi est un best-of de ses chansons. Dans la foulée, il avait réenregistré chez le même éditeur, sous forme de CD, six de ses albums sortis auparavant, sous forme de cassettes. Saâdi Aït Djoudi est né le 12 avril 1966 à Alger, ville où il réside jusqu'à aujourd'hui. Il est originaire des montagnes du Djurdjura, plus précisément du village Aït Khelifi, dans la commune Ath Youcef, située dans la daïra de Aïn El-Hammam (Tizi-Ouzou). Dans la vie professionnelle, il enseigne la musique depuis sa sortie de l'ITE de Bouzaréah (Alger) en 1994. Sa carrière artistique a pris son envol vers 1982-1983, avec un enregistrement dans un studio en France. C'est aussi à cette époque que ses chansons ont commencé à être diffusées fréquemment à la radio algérienne. Aujourd'hui, il a à son actif une dizaine d'albums édités et distribués en Algérie et en France par différents éditeurs. Parmi ses plus grands succès figurent Ourjaghkem a thiziri, JSK idurar et Baba amghar.