C'est le slogan qu'afficheront les 1 120 v�t�rinaires affili�s au Syndicat national des v�t�rinaires fonctionnaires de l'administration publique (SNVFAP) le jour de l'A�d. "Soucieux d'assumer leurs responsabilit�s et pr�server la sant� du citoyen", les contestataires ont d�cid�, � l'issue de la r�union du bureau national �largie aux secr�taires r�gionaux du syndicat tenue hier � Alger, "d'une journ�e de protestation silencieuse", et ce, dans "l'espoir d'attirer l'attention des pouvoirs publics" sur la d�gradation de leur situation socioprofessionnelle. Ainsi, une permanence sera assur�e durant les deux jours de cette f�te religieuse. "Mais nous n'aurons droit ni � une r�cup�ration ni � une r�mun�ration p�cuniaire", tiennent � pr�ciser des membres du bureau national du syndicat pour illustrer la pr�carit� dans laquelle ils accomplissent leur t�che quotidienne. Un �tat de fait que confirme par ailleurs le secr�taire g�n�ral du SNVFAP, le docteur Hachemi Karim Keddour, en soutenant que "le v�t�rinaire a une grande responsabilit� p�nale, civile et morale au regard des missions qui lui sont d�volues". En effet, en prenant parfois des d�cisions lourdes de cons�quence. Le v�to peut mettre en danger sa personne quant � la r�action impr�visible des �leveurs ou du commer�ant inspect�. Outre l'am�lioration de leurs conditions de travail, notamment par la dotation en moyens de transport pour les besoins des inspections sur le terrain, la revalorisation de leur salaire "qui ne d�passe pas les 20 000 DA m�me apr�s 25 ans d'exercice", les v�t�rinaires affili�s au SNVFAP demandent la mise en place d'une direction des services v�t�rinaires aux niveaux central et local puisque "nous ne pouvons continuer � �tre noy�s dans la direction des services agricoles", a martel� le Dr Keddour. Pour rappel, le 12 d�cembre dernier une plate-forme de revendications a �t� d�pos�e au niveau du minist�re de l'Agriculture et du D�veloppement rural, et des copies au niveau du d�partement du travail et de la s�curit� sociale, des finances, de l'int�rieur et au niveau de la direction g�n�rale de la Fonction publique. Toutefois, ces requ�tes n'ont suscit� aucune r�action de la part des destinataires. Une derni�re demande d'audience a �t� adress�e en date du 15 janvier courant au d�partement de Barkat. En vain. Pourtant nul besoin de souligner l'importance de ce corps dans la protection de l'�conomie nationale et surtout de la sant� du citoyen. Lotfi M�rad