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TIPASA
Splendeurs et perspectives du tourisme balnéaire
Publié dans Le Soir d'Algérie le 10 - 08 - 2015

Le rivage côtier, qui serpente le chapelet de villes et de villages s'étendant de Douaouda à Damous dans les confins limitrophes des côtes de Ténès, figure sans l'ombre d'un doute parmi les sites touristiques les plus prestigieux et les plus convoités de la côte algérienne.
Le site pittoresque et sauvage de ces contrées où se jouxtent la mer et la montagne, le sable et la forêt, rehausse l'intérêt touristique de la côte ouest de Tipasa au profit du tourisme populaire local. Cependant, au revers de ce côté cour, résident des aléas de taille où préfigure l'état des lieux des infrastructures hôtelières d'accompagnement à même de développer l'économie touristique locale, cela d'une part. D'autre part, il est établi que les régions rurales et enclavées situées à l'ouest de la wilaya demeurent en déséquilibre économique par rapport à Douaouda, Fouka et Tipasa. En effet, ces régions s'imposent aux autres daïras par leur richesse agricole, mais aussi par leur florissant tourisme côtier, et estival, notamment par leurs célèbres plages, à l'instar des plages Abbès, El Haoues et Mahidine, et leurs infrastructures hôtelières d'accompagnement. Plus loin, à l'ouest d'Alger, c'est l'antique capitale numide, Cherchell, un vestige historique qui s'impose comme un pôle du tourisme archéologique de part la célébrité de son passé, de son art antique et son histoire millénaire. On retrouve aussi dans cette contrée plusieurs sites balnéaires d'une grande classe touristique ; ces derniers, classés comme zones d'expansion touristique (ZET, ndlr), enserrent dans un cocon de rochers escarpés, la ZET de Hamdania et la ZET de la merveilleuse plage de Oued Bellah, située quant à elle dans la périphérie immédiate de la ville de Cherchell . En dépit des hypothétiques investissements miroités à cette contrée touristique et qu'on prédestinait à ne jamais voir le jour, pourtant nécessaires et incontournables pour le développement touristique de la région, les observateurs avertis s'accordent à admettre qu'un marasme dramatique continue à affecter le développement touristique dans la wilaya de Tipasa. L'évidence est pourtant criante, si on considère les deux importants sites, à vocation touristique majeure qui sont toujours dans l'attente d'hypothétiques investisseurs à l'image de la prestigieuse plage «Mer et soleil» de Tizirine, jouxtant l'agglomération urbaine de Cherchell et qui faisait autrefois la fierté des Cherchellois, se retrouve aujourd'hui délaissée ; il y'a aussi, le prodigieux projet mort-né de Cap rouge, situé sur les falaises poétiques des pêcheurs, à l'ouest de Cherchell. Un site prévu pour abriter plusieurs projets semi-urbains de grande envergure qui s'étendraient, selon ses concepteurs, sur une superficie de 48 ha ; cela compte tenu des projets touristiques de dimension régionale devant à l'origine, abriter la création d'un pôle secondaire à vocations touristique et culturelle et constituer ainsi un immense générateur d'emplois, «Cap-Rouge» se voit réduit aujourd'hui en peau de chagrin pour n'être qu'un immense lotissement résidentiel de 500 logements, situé à proximité immédiate de la mer, où trône un centre de regroupement familial de la protection civile, qui empiète sur les projets que le PDAU, avait prévu, malgré les dénégations et le refus de M. Berrouane, l'ancien maire de Cherchell de ne pas reconfigurer le tissu initial de cette infrastructure touristique, tant préconisée et initiée par l'ancien chef de l'exécutif de wilaya, M. Ouchene. Mais audelà de cet aléa désorganisationnel, qu'aucune raison d'Etat ni utilité publique n'expliquent, se pose la question lancinante concernant le site où était prévue la construction d'un complexe hôtelier de 156 000 m2, d'un village artisanal de 20 000 m2, et d'un espace de détente et de récréation doté d'une intégration totale et d'équipements d'accompagnement. «Cap rouge» était destiné, selon ses initiateurs, «à jouer un rôle majeur dans la configuration d'un pôle touristique sis à Cherchell ouest». Vers les confins ouest de la région de Tipasa, les plages de Gouraya, notamment celle de «Sidi Braham el Khouass», le camp de toile de Oued Sebt, un camp de vacances situé à l'est de Messelmoun, concédés, malgré les besoins du tourisme populaire. Les plages de «Petit Vichy» et de «Veau Marin» ne bénéficient plus de la même attention et de la même protection requises par les espaces publics. Au contraire, en période estivale, ces lieux sont livrés anarchiquement au tourisme populaire et, partant aux spécialistes du racket estival, ou bien ils demeurent interdits d'accès par des fellahs, qui investissent les lieux impunément au mépris des besoins de la population et des estivants algériens, sachant, que la Protection civile de Tipasa avait fait état de la visite de cinq millions d'estivants sur les plages de la wilaya de Tipasa lors de la saison estivale 2014. Plus à l'est, l'environnement côtier méditerranéen de la ville de Hadjret Ennouss n'a jamais laissé les visiteurs insensibles à son charme. Cette région côtière est célèbre par ses sites balnéaires à l'instar de «Essefah» , «Petit Vichy», et «Veau Marin», demeurés des sites naturels, de surcroît vierges, mais très fréquentés en période estivale. A Sidi Ghilès, ce fut l'innovation touristique pour les bambins de la région où des activités ludiques avaient retenu le plus d'attention. Il s'agit du parc «Jewal Park», un lieu d'attraction avec des jeux gonflables, dédiés aux enfants de 2 ans à 12 ans. Les enfants de la région, qui découvrent avec joie et stupéfaction ces nouveautés ,à l'instar du «château d'Aladin», du «Toboggan de fête foraine», du «Tunnel Baleine», du «Fun Jungle» et du «Parcours Jungle», en demandent toujours à profiter de ces jeux qui ne sont pas pour adultes, pour leur grand bonheur, au vu de la grande affluence quotidienne. Le directeur de ce parc d'attractions qui est en fait un jeune de 26 ans, nous a révélé qu'il a été bénéficiaire d'un crédit Ansej, pour monter cet édifice ludique. Toujours selon ce directeur, ce parc aurait déjà créé des bambins émules dans plusieurs villes de la wilaya de Blida, où une caravane foraine a déjà sillonné les contrées. Quant au parc familial et balnéaire de Boukourdane, situé sur le flanc immédiat du prestigieux barrage du même nom à quinze kilomètres de la ville de Tipasa, il trône à proximité d'un centre nautique utilisé pour les préparations aux compétitions de l'aviron, du kayak, de la voile et de l'ensemble des spécialités en sports nautiques, où on découvre le majestueux lac de Boukourdane, un haut lieu de prédilection du tourisme écologique national. Il s'agit en fait d'un lac artificiel né d'une immense retenue collinaire situé à 2 000 mètres en amont de ce site, qui fut ouvert au public en 2006.

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