Abdelaziz Belkhadem et ses coll�gues du "groupe des Cinq" ont finalement pr�f�r� couper la poire en deux : ils d�calent la date de la tenue du huiti�me congr�s bis du Front de lib�ration nationale de seulement deux jours mais ne la reportent pas ! Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Hier samedi, un communiqu� manuscrit sign� par l'actuel ministre des Affaires �trang�res indiquait que "r�pondant au souhait �mis par plusieurs wilayas, particuli�rement celles qui sont loin d'Alger, et pour mieux parachever les pr�paratifs mat�riels et techniques, il a �t� d�cid� la tenue du huiti�me congr�s rassembleur les samedi et dimanche 29 et 30 janvier 2005 au lieu des 26 et 27 janvier 2005. A cet effet, l'ensemble des mouhafadha sont pri�es de prendre les dispositions n�cessaires pour permettre aux d�l�gu�s de se pr�senter � la date indiqu�e". Manifestement, cette parade, car c'en est bien une, est destin�e � "d�sarmer" le clan de Amar Tou qui a fait un �norme forcing, ces jours-ci, pour reporter le 8e congr�s-bis. L'actuel ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, se sachant tr�s mal parti pour r�aliser son vieux r�ve de r�gner sur le doyen des partis alg�riens, a, en effet, multipli� les d�marches en vue de renvoyer aux calendes grecques le congr�s. Et, partant, tout refaire, en amont, � savoir le processus de la d�signation des d�l�gu�s qui reste, cela va de soi, la cl� du congr�s. Abdelaziz Belkhadem qui nourrit la m�me ambition part, lui, avec deux atouts de taille : son alliance avec les membres du "FLN authentique", c'est�- dire les vrais militants du FLN que l'on d�signe par le vocable fort significatif de "benflisistes", mais surtout l'appui de Abdelaziz Bouteflika. Il n'est un secret pour personne, en fait, que l'actuel locataire d'El- Mouradia a tout fait, absolument tout pour faire du FLN un simple "comit� de soutien" � lui. C'est donc lui qui tire toutes les ficelles du jeu et il se trouve que pour diriger le FLN il aura fix� son choix sur Abdelaziz Belkhadem. Ce que Amar Tou n'ignore pas mais ne d�sesp�re pas pour autant de renverser � son profit. Conscient de l'enjeu, Belkhadem retarde de deux jours seulement la tenue du congr�s pour d�truire le pr�texte des nombreux recours qui justifieraient un report pur et simple. K. A.