A Tizi-Ouzou, m�me si la situation commence � se normaliser avec l'ouverture progressive des voies de communication et le d�senclavement graduel d'un nombre important de localit�s, le retour du mauvais temps et des chutes de neige, � partir des hauteurs de 300 � 400 m d�s la nuit d'hier suscite l'appr�hension des autorit�s de la wilaya de Tizi-Ouzou. C'est le sentiment exprim� par le wali de Tizi-Ouzou, lors d'un point de presse anim� dans l'apr�s-midi d'hier qui n'a pas cach� son appr�hension quant au risque de "retour � la case d�part". En effet, M. Ouadah n'a pas cach� sa crainte que le retour annonc� par les services de la m�t�orologie nationale, des chutes de neige � partir des hauteurs de 300 � 400 m d�s la nuit de samedi � dimanche risque de compromettre le travail accompli par les diff�rentes �quipes d'intervention affect�es au d�neigement des routes, au r�tablissement de l'alimentation en �nergie �lectrique et r�seaux d'AEP. Visiblement, c'est la faiblesse des moyens d'intervention (engins et moyens de d�neigement) qui suscite la crainte du premier responsable de la wilaya qui "dispose seulement de 50 engins", dira le wali. Selon le wali, l'intervention des �quipes de g�nie de l'ANP a �norm�ment aid� au retour progressif � la normale. Il expliquera la lenteur, voire l'absence signal�e par les citoyens et les observateurs de l'intervention des secours et des �quipes techniques pour le r�tablissement des r�seaux d'AEP et de l'alimentation en �nergie �lectrique par "la disproportion entre les moyens disponibles et les difficult�s sur le terrain". Sur le terrain justement, il est fait �tat de 120 000 foyers priv�s d'�nergie �lectrique dont 2000 � 3000 abonn�s en sont encore (jusqu'� hier) priv�s. Sur les 5000 km de routes toutes cat�gories confondues, on annonce l'ouverture des routes nationales jusqu'aux limites frontali�res avec d'autres wilayas. Pour autant qu'il reste certains chemins communaux et de wilaya � ouvrir, le taux des villages et localit�s d�senclav�es est estim� � 70% par le wali qui a d�plor� l'implication faible de certains �lus locaux et la d�robade de quelques entrepreneurs priv�s sollicit�s pour la participation de leurs engins � l'ouverture des routes. S. A. M.