Samedi dernier, les élus du parti du FLN ont procédé à l'élection de leur candidat devant les représenter aux élections sénatoriales de décembre prochain. Cette élection primaire s'est déroulée en deux tours. Pour le premier tour, tout s'est plus ou moins passé normalement avec 203 votants sur 245, où 23 ont voté par procuration alors que 42 étaient absents sans motifs. Après plusieurs heures, les résultats tombent : 2 bulletins blancs, alors que 88 ont accordé leurs voix au maire d'Es-Sénia Kaddouri Habib. 60 élus ont choisi Fatha Allah Chaâbni ; 46 voix pour Fethi Sirat membre APW et 7 voix pour Moufida Diab. En somme, aucun n'a obtenu la majorité. Un second tour a alors été décidé pour le lendemain (aujourd'hui) et qui allait ainsi opposer les deux candidats ayant obtenu le plus de voix, en l'occurrence Kaddouri Habib et Fatha Allah Chaâbni. Mais contre toute attente et alors que les élus s'étaient donné rendez-vous pour le lendemain, ils ont été tous rappelés dans l'après-midi, et ont entamé le second tour. Au bout d'une heure, renversement de situation, le second candidat informe les votants qu'il n'y avait plus lieu de poursuivre ce second tour et qu'il cédait ses voix à son adversaire Kaddouri Habib. Tractations ? Ou bien convaincu de ne pas passer ?, les supputations vont bon train. Ceci dit, le FLN a son candidat pour Oran. Du côté du parti du RND, Abdelhak Kazi-Tani, président de l'APW d'Oran et coordinateur du RND à Oran, a été élu quant à lui à l'unanimité et par acclamation candidat unique de cette formation politique pour les sénatoriales.