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JOURNEE D'ETUDES ET DE CONCERTATION ENTRE LES DOUANES ALGERIENNES ET LES OPERATEURS ECONOMIQUES L'industrie pharmaceutique, un enjeu pour la relance économique
C'est à l'initiative de la direction régionale des Douanes algériennes qu'une journée d'étude et de concertation avec les opérateurs publics, spécialisés dans la fabrication de médicaments a été organisée, au siège de la direction régionale des douanes, sise à la cité Zouaghi à Constantine sous le thème «la réglementation douanière applicable au dédouanement des produits pharmaceutiques». La présence relativement importante des opérateurs économiques, tout l'intérêt d'une telle rencontre, puisqu'il était question de vulgariser et partant de porter à la connaissance de ces derniers, toute cette batterie juridique, prévue dans les textes législatifs et réglementaires, le but étant d'apporter toutes les facilitations aux générateurs de richesses par leur esprit productif et bien sûr, atténuer une facture d'importation de médicaments extrêmement pesante sur le budget de l'Etat. C'est l'inspecteur divisionnaire, Saâd Maârouf qui donna lecture de toutes les dispositions juridiques entrant dans le cadre des facilitations accordées par l'Etat pour leur permettre d'investir dans ce créneau, à la fois porteur, mais surtout pour limiter des dépenses, se chiffrant à des milliards de dollars annuellement. Sur ce plan et selon les statistiques des Douanes algériennes, l'année 2015 a connu une baisse de la facture d'importation de médicaments de l'ordre de plus d'un milliard de dollars. Reprenant tous les textes afférents à ces facilitations, l'orateur ne manquera pas de souligner les nouvelles dispositions réglementaires, notamment les entrepôts sous douanes, les importations de produits destinés à la fabrication de médicaments, qui, en plus de bénéficier d'une exonération totale des droits et taxes, incluent d'autres facilitations, plus pratiques, notamment l'enlèvement immédiat de ces produits, l'enlèvement partiel pour ne pas grever la trésorerie des opérateurs, ainsi que d'autres mesures allant dans le même sens. C'est dans ce sens que le P-dg des laboratoires Hup.Pharma, Taoufik Belhadj-Mostefa, producteur, exportateur de produits pharmaceutiques, tant pour la santé humaine, qu'animale, déclare : «En effet, à travers ses dispositions réglementaires, l'Etat a fait l'effort pour faciliter la tâche aux producteurs de médicaments, c'est ce qui nous a permis d'accroître notre gamme mais surtout d'exporter nos produits dans différentes régions du monde, cela n'a pas été facile, puisque dans toute cette histoire de facilitations, il y a le facteur confiance que l'on a pu établir avec les services de douanes. Nous avons mis à leur disposition toutes nos structures pour qu'elles contrôlent minutieusement nos activités et c'est cette relation qui nous permet d'entreprendre le futur avec plus de détermination et d'optimisme.» Pour sa part, le directeur régional des douanes, Tahar Khadraoui dira : «Cette journée, que nous avons voulu un début d'un long cycle, destiné aux opérateurs privés pour la relance économique, s'inscrit dans les orientations du gouvernement qui manifeste son désir d'apporter tout le soutien nécessaire aux créateurs de richesses et toutes ces facilitations que nous essayons de vulgariser au profit des fabricants, sont la preuve qu'il y a un grand effort consenti. Notre action dans ce domaine demeure capitale, du fait qu'il est question d'importer des produits entrant dans le cadre de leur production et c'est à ce titre que nous sommes présents pour apporter tout notre concours. Pour ce faire, il est à noter que les dispositions douanières contenues dans le code des douanes, maintes fois réactualisées, nous amènent à dire que nous avons rattrapé notre retard et nous pouvons dire que nous sommes dans les normes internationales en matière de législations douanières, ce qui ne peut être que bénéfique quant à une relance économique effective et bien réelle.»