Une convention d'assistance mutuelle administrative a été signée le 4 décembre dernier en Argentine par la Direction générale des Douanes (DGD) et l'Administration fédérale des recettes publiques (AFIP). Les principales dispositions de cet accord tournent autour des axes relatifs à l'assistance administrative mutuelle dans la prévention, la recherche et la répression des infractions douanières ; l'échange de renseignements et d'informations sur les nouveaux modes opératoires de commission d'infractions ; l'échange d'expérience en matière des meilleures pratiques relatives aux procédures douanières, à l'informatisation et à la formation ; et enfin l'instauration de liens directs entre les responsables chargés des enquêtes et d'investigations pour « une grande efficacité » de la lutte contre les trafics illicites. Pour rappel, ce projet a fait l'objet de négociation avec le service des douanes d'Argentine (AFIP). «C'est un texte qui vise à asseoir une meilleure coopération administrative entre les deux pays et l'encadrement des échanges commerciaux», selon un communiqué des Douanes algériennes. Après la signature, au siège de l'AFIP, Ricardo Echegaray a déclaré que l'accord représentait une étape supplémentaire pour «sauvegarder un commerce bilatéral sécurisé et transparent», tout en ajoutant que l'Algérie était la passerelle du dédouanement des marchandises pour l'Afrique. De son côté, Kaddour Bentahar, directeur général des Douanes algériennes, a souligné que cet accord «va permettre d'échanger des informations techniques sur les infractions et les fraudes» entre les deux pays.