Par Arris Touffan Je ne peux que profondément et humblement remercier Amara Benyounès qui m'a appris, dans l'interview qu'il a accordée hier au Soir d'Algérie, deux ou trois choses fondamentales que j'étais loin de savoir et même de soupçonner. La première chose est que Bouteflika n'est pas un chef de clan mais le Président de tous les Algériens. Il a omis d'ajouter bien-aimé mais je le fais volontiers à sa place : le Président bien-aimé des Algériens. Alors là, j'étais à mille lieues de me douter de ça. La deuxième chose est qu'il n'y a pas de vacance de pouvoir en Algérie. Là aussi, première nouvelle. Le Président est en superforme et ce sont toujours les mêmes ennemis qui répandent la rumeur infondée de sa maladie pour faire croire que ce n'est pas lui qui gouverne. Troisième scoop : l'opposition, c'est du n'importe quoi. Là aussi, c'est la première fois que je le découvre. A. T.