l Le sélectionneur Vahid Halilhodzic, en fin de contrat avec l'équipe d'Algérie de football a révélé, vendredi dernier, avoir reçu «beaucoup de propositions» de la part de «grands clubs» mais a refusé de dévoiler sa future destination. «Je ne veux pas parler de mon avenir immédiat. C'est vrai que j'ai eu beaucoup de propositions, j'en ai eu encore de grands clubs ces deux derniers jours, et je veux d'abord prendre des vacances. Après, je pourrai dire ce que je vais faire», a déclaré Halilhodzic dans un entretien accordé au journal spécialisé l'Equipe. A la tête de la sélection algérienne depuis 2011, le technicien bosnien a réussi à qualifier les Verts pour les huitièmes de finale d'un Mondial pour la première fois de leur histoire grâce à leur deuxième place dans le groupe H de la Coupe du monde 2014 au Brésil. Interrogé sur la piste du club turc de Trabzonspor qui pourrait être une possible destination, le technicien bosnien est resté muet : «J'en parlerai plus tard», s'est-il contenté de répondre. Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, ne s'est pas prononcé de manière officielle sur le devenir de l'entraîneur bosnien, mais la presse spécialisée parle du Français Christian Gourcuff, ex-coach de Lorient, pour lui succéder. Halilhodzic est revenu également sur l'élimination amère des Verts face à l'Allemagne (2-1 a.p.) en huitième de finale. «C'était dur, très dur... On était même plus proche d'éliminer l'Allemagne que la France ne l'était (0-1). On est passé très, très près d'un truc immense, exceptionnel. On a eu beaucoup d'occasions mais on ne les a pas converties. J'ai mis trois attaquants, j'ai même fini en mettant un quatrième attaquant, (Yacine) Brahimi. Ça s'est joué à rien du tout mais ensuite en prolongations, je savais qu'on n'avait aucune chance de gagner physiquement contre eux», a-t-il confié. Par ailleurs, Vahid Halilhodzic a beaucoup apprécié l'accueil du public au Brésil pendant le Mondial comme celui des supporters algériens de retour au pays. «C'était indescriptible. Avoir vu tous ces gens heureux, être reçu par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui m'a demandé de rester... C'est quelque chose que je n'oublierai jamais, c'est plus fort que tout. J'ai été profondément touché de la confiance du peuple. Sublime. Quand vous rendez un peuple heureux, ça n'a pas de prix. Ça vaut tout l'or du monde», a-t-il souligné.