Le Service d'observation et d'éducation en milieu ouvert (SEOMO) de la wilaya d'Alger fait sa promotion. Le service a organisé hier à l'Institut supérieur du journalisme une journée de sensibilisation et de vulgarisation sur son rôle dans la protection de l'enfance. «Ces services ne sont pas des prisons mais des centres où nous faisons de la prévention, de l'éducation et de la protection des enfants mineurs avant qu'ils ne deviennent des délinquants», a expliqué M. Oukaci, éducateur principal. Relevant du ministère de la Solidarité nationale, le service intégré comme une institution autonome dans la nouvelle loi sur la protection de l'enfance s'occupe de la protection sociale des mineurs au niveau local, dit-il. Selon une enquête révélée par ce dernier, 80% des enfants mineurs sur les 733 que le SEOMO d'Alger accueille sont des enfants issus de la délinquance et envoyés par les tribunaux pour des délits de vol, drogues... et 75, 05% d'entre eux n'en ont bénéficié d'aucune formation après avoir quitté l'école très jeune. «Notre objectif, c'est de faire dans la prévention avant que ces enfants ne basculent vers la délinquance», dit-il. Pour y arriver, poursuit M. Oukaci, «la première des choses, c'est d'orienter ces enfants ayant quitté l'école vers des centres de formation». La ministre de la Solidarité nationale, Mounia Meslem qui a fait une plaidoirie sur le nouveau code de la protection de l'enfance a appelé l'ensemble des partenaires notamment de la société civile à travailler en partenariat pour permettre à cette frange de la société de s'épanouir.