Profitant de la r�union qui a regroup� hier les proviseurs des lyc�es de la capitale en pr�vision de la conf�rence r�gionale sur le syst�me d'�valuation des programmes des classes de terminales M. l'inspecteur d'acad�mie est revenu sur la situation de la gr�ve et le d�p�t de plainte � l'encontre des instigateurs, et la r�gularisation de la situation administrative du personnel de sa structure. Mohamed Djadi - Alger (Le Soir) - D'embl�e l'inspecteur d'acad�mie d'Alger a reproch� aux protestataires la mani�re avec laquelle se sont lanc�s les enseignants du secondaire au d�brayage et ce, sans prendre en consid�ration la d�cision de justice. "Nos petits incidents ont commenc� au lyc�e Mohamed-Boudiaf d'El- Madania dont les enseignants refusent de se plier � la r�glementation en vigueur. Nous avons demand� aux enseignants contestataires et autres adjoints d'�ducation de se conformer � la loi en interjetant un recours individuellement aupr�s de notre instance, mais ils ont refus�. Nous avons subi la tension jusqu'au jour o� ces derniers ont refus� de porter les notes des �l�ves sur les bulletins". C'est ainsi que M. Hamani a pris la d�cision de d�poser plainte � l'encontre du repr�sentant du collectif des lyc�es d'Alger. "A ce stade, je ne pourrais tol�rer ce genre de pratiques. Sur les six adjoints de l'�ducation, seuls deux ont rejoint leur �tablissement, les quatre autres sont suspendus pour abandon de poste". Interrog� � propos du dialogue avec les enseignants, l'inspecteur d'acad�mie nous a indiqu� qu'il n'a jamais ferm� les portes du dialogue aux enseignants du lyc�e Emir- Abdelkader, ni encore moins � ceux de Mohamed- Boudiaf (lettres d'invitation � l'appui). Abordant la question du chauffage, l'inspecteur d'acad�mie affirme que tout est rentr� dans l'ordre et que des sommes importantes ont �t� d�bloqu�es � cet effet. "C'est gr�ce au ministre de l'Education nationale que les walis d�l�gu�s que je remercie au passage se sont d�plac�s sur les lieux pour prendre en charge tous les probl�mes des �tablissements de la capitale, � commencer par celui du chauffage. C'est ainsi que pr�s de 26 entreprises sont d�j� domicili�es dans plusieurs �tablissements de la capitale". Enfin, � propos des rumeurs faisant part de son d�part et sa succession par la proviseur d'un lyc�e de la capitale, M. Hamani souligne "je ne suis qu'un commis de l'Etat et je n'ai �galement rien � prouver. Le ministre est le seul patron qui peut d�signer ou remercier un responsable. Maintenant, l'heure est au travail et pour l'application de la suite du programme de la r�forme du syst�me �ducatif". En somme, cette r�forme dont nous parlerons dans notre �dition de jeudi a connu un pas important tant sur le plan du personnel que sur celui de la gestion. M. D. Tentative de suicide au si�ge du minist�re de l'Education Une jeune femme, enseignante dans la capitale, a essay� de mettre fin � ses jours en tentant de se jeter par la fen�tre du 2e �tage au minist�re de l'Education nationale dans l'apr�s-midi d'hier. Selon des t�moins, le drame a �t� �vit� de justesse gr�ce � l'intervention des agents de s�curit� et certains membres du protocole de Benbouzid qui se trouvaient dans les parages. Selon notre source, le geste d�sesp�r� de la jeune dame �tait motiv� par le refus du secr�taire g�n�ral du minist�re de l'Education de lui accorder une entrevue afin de lui exposer ses multiples probl�mes. Sauv�e in extremis par les agents de s�curit� du minist�re, la jeune femme qui a perdu connaissance a �t� �vacu�e � l'h�pital. A. K.