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Pour le premier ministre russe
Le monde est entré dans une nouvelle guerre froide
Publié dans Le Soir d'Algérie le 14 - 02 - 2016

Le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a dressé samedi un constat sombre des relations russo-occidentales, minées par la crise en Ukraine et le conflit en Syrie, estimant qu'elles étaient entrées dans une nouvelle guerre froide, tout en appelant au dialogue.
«Ce qui reste c'est une politique inamicale (...) de l'Otan vis-à-vis de la Russie. On peut dire les choses plus clairement : nous avons glissé dans une période de nouvelle guerre froide», a-t-il déclaré à la Conférence de sécurité de Munich, un forum annuel de décideurs politiques.
«A-t-on vraiment besoin d'un troisième séisme mondial pour comprendre qu'il faut de la coopération plutôt que la confrontation ?», a-t-il martelé.
Revenant sur la politique de l'Union européenne de renforcement du partenariat avec d'ex-Républiques soviétiques, M. Medvedev a estimé que l'Occident avait créé une «ceinture d'exclusion» de la Russie.
Le partenariat avec l'UE est aux origines du conflit ukrainien qui a entraîné les profondes tensions russo-occidentales, les sanctions contre la Russie et le gel de nombreux espaces de dialogue.
«Créer la c'est difficile (...) mais nous devons commencer», a insisté M. Medvedev, tandis que son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, réclamait un «retour à la culture du dialogue» et dénonçait «la mode de la russophobie dans certaines capitales».
Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a, lui, affirmé que l'alliance «ne cherche pas la confrontation» et ne veut pas «une nouvelle guerre froide» mais que la Russie «déstabilise l'ordre régional européen».
En réaction, les alliés au sein de l'Otan ont décidé mercredi un «plus grand renforcement de (la) défense collective depuis des décennies» via des équipements lourds et des troupes alliées envoyées «par rotations» dans les pays de l'Est, selon lui.
Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, lui aussi présent à Munich, a dressé une litanie de reproches à la Russie. Il a ainsi exclu toute levée des sanctions imposées à la Russie en raison de la crise ukrainienne, alors que certains pays européens comme la France visent leur suppression cet été. «Le choix pour la Russie est simple: appliquer pleinement l'accord de Minsk (encadrant le processus de paix en Ukraine) ou continuer à faire face à des sanctions pénalisantes économiquement», a-t-il dit. En retour, Sergueï Lavrov a de nouveau accusé Kiev de «trouver sans arrêt des excuses pour échapper à ses engagements», l'Ukraine tardant à adopter une réforme devant accorder plus d'autonomie aux régions orientales. Si les Occidentaux estiment aussi que les Ukrainiens pourraient faire plus, ils jugent que le soutien militaire russe aux rebelles de l'Est est le principal frein au règlement du conflit ukrainien. A Munich, le président ukrainien Petro Porochenko a lancé une nouvelle salve contre son homologue Vladimir Poutine : «Monsieur Poutine, ce n'est pas une guerre civile en Ukraine, c'est votre agression !».
Malgré ces vifs échanges, une nouvelle rencontre entre représentants russe, allemand, français et ukrainien a eu lieu pour tenter de débloquer le processus de paix. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Franz-Walter Steinmeier, a dit espérer qu'il était «clair pour les responsables à Kiev et Moscou que nous n'avons plus beaucoup de temps».
Revenant sur la Syrie, M. Medvedev a insisté sur l'engagement russe à faire réussir la trêve annoncée pour la semaine prochaine par les grandes puissances : «C'est difficile mais il n'y a pas d'alternative». MM. Lavrov et Medvedev ont jugé crucial d'établir des contacts militaires entre Américains et Russes pour faire réussir la trêve. «S'il n'y a pas de contact quotidien entre les militaires (...) nous ne serons pas en mesure de mettre en œuvre quoi que ce soit», a averti M. Lavrov. Les Etats-Unis, qui reprochent à Moscou de bombarder les rebelles syriens modérés plutôt que les terroristes les plus durs, se sont dit prêts à établir avec les Russes des listes d'objectifs pour des bombardements.
«Il est essentiel que la Russie change de cibles (..) Nous déterminerons (ensemble) ce qui doit être visé, ce qui ne devrait pas l'être (..) parce que, de toute évidence, si ceux qui sont prêts à participer au processus politique sont bombardés, on n'aura pas beaucoup de conversation», a insisté John Kerry.


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