L'international algérien, Yacine Brahimi, muet depuis un bon bout de temps, a renoué avec les filets contribuant à la victoire de son équipe le FC Porto sur le terrain de Belenenses (2-1), dimanche soir dans le cadre de la 24e journée du championnat de la Liga NOS. Il s'agit de la cinquième réalisation de Brahimi dans l'épreuve cette saison. Brahimi a signé deux autres réalisations lors des matchs de la Ligue des champions d'Europe (face au Maccabi de Tel-Aviv) et de la coupe du Portugal (face à Boavista). Il avait inscrit sept buts au cours du championnat de l'exercice passé qui coïncidait avec son arrivée chez les «Dragons» en provenance de Grenade (Liga, Espagne). A l'issue de la rencontre face à Belenenses, l'international algérien s'est dit «heureux» d'avoir pris une part prépondérante dans le succès de son équipe. «Ce fut un match difficile, contre une bonne équipe. Nous avons pris le dessus, parce qu'on a marqué un but très tôt dans le match, et peu de temps après, nous avons marqué un second. Après, notre rythme de jeu a baissé et nous avons moins de balles. Ce qui les a mis en confiance et leur a permis d'inscrire leur but. Le plus important, ce sont les points de la victoire ô combien importante pour continuer notre bataille pour atteindre nos objectifs», assurait Brahimi «ravi» d'avoir mis fin à une longue période de doute. Son dernier but en championnat remonte, en effet, au 14 décembre à Madeira contre le Nacional CD (13e journée). Il est incertain contre Gil Vicente Par ailleurs, Yacine Brahimi qui souffre d'une blessure aux ischio-jambiers, contractée dimanche soir contre Belenenses (2-1), est incertain pour la demi-finale retour de la Coupe contre Gil Vicente prévue demain mercredi. Selon le journal A Bola, l'international algérien devait subir de nouveaux tests hier au niveau du département médical du FC Porto pour connaître l'étendue du problème physique dont il souffre. Le meneur de jeu pourrait manquer les deux prochains matchs de son équipe contre respectivement Gil Vicente en Coupe du Portugal et Braga en championnat le week-end prochain, d'après la même source. Boudebouz et Mandi dans l'équipe-type de la 28e journée Les Algériens Ryad Boudebouz et Aïssa Mandi ont figuré dans l'équipe-type de la 28e journée du championnat de Ligue 1 française de football, établie par le journal l'Equipe. Boudebouz s'est illustré lors de la victoire à domicile de son équipe Montpellier face à Lille (3-0). L'international algérien a délivré pour la circonstance sa huitième passe décisive, lui permettant de garder sa troisième place au classement des meilleurs passeurs de l'épreuve dont la 28e journée a été clôturée dimanche soir. Pour sa part, Mandi, le défenseur central de Reims, a grandement contribué au large succès à domicile de son équipe face à Bordeaux (4-1). Le joueur des Verts a inscrit un but, son troisième en championnat de cet exercice, et offert une passe décisive. Rachid Ghezzal élogieux envers Genesio L'attaquant international algérien de l'Olympique Lyon, Rachid Ghezzal, a encensé son entraîneur Bruno Genesio, qui a su «rendre la rigueur dans le vestiaire» du club rhodanien. «Des choses avaient été amplifiées et ça a fait un effet boule de neige car il n'y avait pas de résultats. Ces histoires de vestiaire sortaient dans la presse et ça nous faisait un peu mal. Tous ces éléments ont débouché sur une atmosphère invivable. Aujourd'hui, on travaille sereinement et Bruno Genesio a apporté de la rigueur aux entraînements et dans le vestiaire», a indiqué Ghezzal dans les colonnes du quotidien français Le Progrès. L'Olympique Lyonnais a réussi, dimanche soir, l'exploit d'infliger au leader, le Paris SG, sa première défaite de la saison (2-1). Une précieuse victoire qui permet au club rhodanien de se hisser à la troisième place de la Ligue 1 avec 42 points. Ghezzal a pris part à l'intégralité de ce choc contre les Parisiens. Il était impliqué dans le premier but de son équipe signé Cornet (13'). Le frère cadet de l'ancien international, Abdelkader Ghezzal, a marqué trois buts depuis le début de la saison. Il a été élu meilleur joueur lyonnais du mois de janvier. Antar Yahia, la nouvelle muraille d'Orléans L'US Orléans se métamorphose. Après un automne morose où la défense était une véritable passoire (2,4 buts par match), l'hiver semble avoir «ragaillardi » la nouvelle équipe de l'ex-international algérien Antar Yahia, arrivé lors du mercato en provenance d'Angers où il faisait banquettes. La performance défensive des Orléanais est pour le moins impressionnante : en cinq sorties, le tableau des statistiques affiche un 0,4 but encaissé. Pas besoin d'aller chercher le pourquoi et le comment de la chose. Olivier Frapolli, l'entraîneur, a démasqué le «coupable». «Cela faisait longtemps que l'on avait constaté nos manques dans ce secteur. Avec Antar, on a trouvé le bon joueur et surtout la bonne personne. Car en plus, c'est un type extra», assure le technicien marseillais qui apprécie forcément le placement, les interventions précises et le sens de responsabilité de l'ancien Fennec qu'il qualifie de «chaînon manquant» pendant la première phase du championnat National. Ce à quoi Antar Yahia (34 ans le 21 mars prochain) répond par des formules où se dégagent la simplicité, la modestie. «C'est flatteur et ça fait évidemment plaisir», affirme l'un des héros de l'épopée d'Om Dourman qui préfère mettre en valeur l'esprit du groupe. «Mais il est hors de question que je tire la couverture vers moi. On n'a rien inventé. On a juste pris conscience que l'on avait un bon coup à jouer à partir du moment où on respectait notre plan de jeu. Il faut juste tirer un grand coup de chapeau pour l'investissement de tous les joueurs et du staff», admet-il au sortir de la rencontre gagnée à Amiens. Et de se remémorer sa mésaventure angevine pour construire son «avenir» : «Après ce que j'ai vécu (à Angers) avant de venir ici, franchement, je me sens revivre. Ce rôle me convient très bien. J'aime partager. En plus, les garçons sont demandeurs et réceptifs. Ils ont envie d'avancer. Si je peux les aider à faire un bout de chemin...» Avec Yahia, l'US Orléans renaît (sans jeu de mot) de ses cendres (4 mois sans la moindre victoire). Désormais 5e au classement de la National, à deux points du podium, l'accession devient possible...