Lors de la cérémonie de sortie des deux promotions des fonctionnaires de l'Ecole nationale de l'administration pénitentiaire de Koléa, le directeur général de l'administration et de la réinsertion pénitentiaire, M. Mokhtar Felioune, a déclaré que «41 000 détenus sont inscrits en enseignement général dans les différents niveaux de l'alphabétisation, l'enseignement moyen, secondaire et universitaire en 2016». Ces déclarations ont eu lieu lors de la cérémonie qui s'est déroulée en présence du ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Tayeb Louh qui avait assisté récemment à la cérémonie de sortie des deux promotions de l'Ecole nationale des fonctionnaires de l'administration pénitentiaire de Koléa en présence du ministre tchadien de la Justice et des droits de l'Homme, M. Youcef Aba Salah, du wali de Tipasa et du directeur de l'administration pénitentiaire, M. Mokhtar Felioune ; ce dernier a précisé que la 28e promotion est composée de 1 944 agents, tandis que la 20e promotion est quant à elle composée de 367 officiers de rééducation dont 190 femmes. L'orateur a ajouté que l'établissement assure l'amélioration du niveau et la mise à niveau des connaissances des fonctionnaires qui seront mis à la disposition du ministère de la Justice, en précisant que près de 41 000 détenus ont été inscrits en enseignement général dans les différents paliers, allant de l'alphabétisation, l'enseignement moyen, secondaire jusqu'à l'université, au titre de 2016». Pour ce qui est des classes d'examen, le même responsable a précisé que 3 100 candidats sont inscrits au bac et 7 010 candidats au BEM, en ajoutant que 34 000 stagiaires en formation professionnelle sont inscrits dans les différentes spécialités. Lors de son intervention au cours de cette visite à l'Ecole nationale de l'administration pénitentiaire de Koléa, M. Tayeb Louh a évoqué la politique de l'Algérie dans la lutte contre le crime organisé en évoquant «la réforme de la justice qui permet au citoyen une meilleure protection ; aujourd'hui, il n'y a plus de mandat de dépôt. L'Algérie s'est engagée depuis 1999 dans un processus de réforme de la justice ainsi que l'instauration d'un Etat de droit», indiquera M. Louh en ajoutant «le renforcement de l'Etat de droit et la primauté de la loi, la protection des libertés individuelles et la jouissance par les citoyens de leurs droits fondamentaux, le renforcement de l'indépendance du magistrat».