La r�gle du hors-jeu passif pourrait �tre remise en cause par l'International Board de la F�d�ration internationale de football (FIFA), a annonc� samedi le pr�sident de la FIFA, le Suisse Joseph Blatter. S'exprimant en marge d'un s�minaire organis� � l'intention de 46 arbitres internationaux � Francfort (centreouest), � quatre mois de la Coupe des Conf�d�rations en Allemagne, r�p�tition g�n�rale pour la Coupe du monde dans le m�me pays en 2006, Sepp Blatter a indiqu� que cette r�gle sera � l'ordre du jour de la r�union de l'International Board, seul comp�tent en la mati�re, le 26 f�vrier prochain � Cardiff, au Pays de Galles. Cette r�gle est depuis longtemps fortement contest�e par nombre de joueurs et d'entra�neurs, notamment en raison de ses difficult�s d'interpr�tation au gr� des arbitres et arbitres assistants. "J'ai discut� de cette question avec les attaquants tch�ques Jan Koller (Borussia Dortmund) et Milan Baros (FC Liverpool) et ils sont tr�s en faveur de cette id�e. Ce serait une d�cision en faveur du football offensif et une simplification absolue car seul le joueur auquel est destin� le ballon sera, �ventuellement, siffl� et sanctionn� pour hors-jeu", a soulign� Joseph Blatter. Les "paris" de Blatter Les paris sur les matches de football seront "tout en haut de l'ordre du jour" de la r�union du Comit� ex�cutif de la F�d�ration internationale de football (FIFA), les 7 et 8 mars prochains, a annonc� samedi � Francfort le pr�sident de la FIFA, le Suisse Joseph Blatter. Le Comit� examinera l� les cons�quences � tirer du scandale de corruption dans le football allemand. A l'occasion d'un s�minaire organis� � l'intention de 46 arbitres internationaux, � quatre mois de la Coupe des Conf�d�rations en Allemagne, r�p�tition g�n�rale pour la Coupe du monde dans le m�me pays en 2006, Sepp Blatter s'est toutefois d�clar� "oppos�" � une interdiction des paris pour les joueurs, entra�neurs, dirigeants de clubs ou arbitres. "Une interdiction des paris est tout � fait impossible, car joueurs, entra�neurs et arbitres peuvent tr�s bien faire parier par l'interm�diaire de leur m�re, oncle ou tante, a estim� le patron de la FIFA devant des journalistes. Ce dont nous avons beaucoup plus besoin, c'est d'une instance de contr�le qui donne imm�diatement l'alerte en cas de mouvements suspects sur le march� des paris", a-t-il ajout�. Sport � visage humain De m�me, le dirigeant du football international s'est prononc� contre le recours � la vid�o dans ce genre d'affaire ou pour assister les arbitres lors des matches: "Tant que je serai pr�sident de la FIFA, il n'y aura pas de recours � la vid�o. Le football est un sport � visage humain. Un sport avec des �tres humains et de possibles erreurs humaines, que ce soient des erreurs d'entra�neurs, de joueurs ou d'arbitres". Apr�s s'�tre entretenu avec les deux co-pr�sidents de la F�d�ration allemande (DFB), Gerhard Mayer-Vorfelder et Theo Zwanziger, et son secr�taire g�n�ral, Horst R. Schmidt, Sepp Blatter s'est d�clar� "confiant" que la DFB, en liaison avec le Parquet de Berlin, fera tout pour tirer cette affaire au clair. Il a pr�cis� avoir eu acc�s au dossier et s'�tre fait remettre un rapport �crit et d�taill� sur le scandale.