Conduite par le Mar�chal du S�nat de la R�publique de Pologne, le Pr Longin Pastusiak, une d�l�gation de parlementaires et d'hommes d'affaires polonais s�journe � Alger et explore, depuis hier, les opportunit�s d'investissement ou tout le moins de partenariat en Alg�rie. Des opportunit�s qu'ont situ�es hier apr�s-midi, � la r�sidence El-Mithak o� s'est d�roul�e une pl�ni�re des groupes d'affaires alg�ro-polonais, tour � tour, le pr�sident du S�nat alg�rien, Abdelkader Bensalah et le conseiller aux affaires �conomiques du pr�sident de la R�publique, Abdelhamid Temmar. Sofiane A�t-Iflis - Alger (Le Soir) - L'un comme l'autre, Temmar avec davantage d'aptitude � exposer des donn�es chiffr�es, ont cont� l'Alg�rie �conomique dans sa perspective quinquennale, immense chantier de r�formes que Bensalah a qualifi� de "seconde g�n�ration" mais aussi 50 milliards de dollars US � consommer. Une enveloppe, ont avou� Bensalah et Temmar, que les op�rateurs nationaux � eux seuls ne peuvent consommer. Outre les r�formes � poursuivre donc, � acc�l�rer pour reprendre Temmar, une s�rie de r�alisations et non des moindres se trouvent inscrites au menu de la mandature pr�sidentielle. Entre autres, les 1 million de logements, l'autoroute Est-Ouest, des barrages, des stations de dessalement, le rail… Ces cr�neaux peuvent int�resser les intervenants �conomiques polonais, davantage, s�rement, apr�s la ratificatio, prochainement, par l'Alg�rie de l'accord d'association avec l'Union europ�enne et qui consacrera effectivement le d�mant�lement tarifaire et la lev�e des barri�res douani�res. Mais il faudra au pr�alable que l'Alg�rie r�ussisse son processus de r�formes �conomiques. Temmar reconna�t la difficult� de la t�che. La r�forme du syst�me bancaire reste � faire, par exemple. Des banques dont 90% du chiffre d'affaires sont des capitaux publics, alors que, comparativement, il est de 60% priv� pour les banques polonaises. Il ne perd cependant pas de son optimisme. Selon lui, l'Alg�rie est en bonne voie. Il conforte son affirmation par un certain nombre d'indices. La dette ext�rieure n'est que de 21 milliards de dollars, son service rabaiss� � moins de 17 % et, pour cette ann�e, un taux de croissance attendu de 6 %.