En visite à Oran, pour s'enquérir des avancées des travaux de la nouvelle aérogare d'Oran, le P-dg d'Air Algérie a donné une conférence de presse, dans la journée d'hier pour revenir sur la situation de la compagnie aérienne nationale, souvent critiquée. Ainsi le patron d'Air Algérie, M. A. Bouderbala dira tout d'abord, en réponse à une question qui lui a été posée, que la perspective ou l'idée même d'une privatisation de la compagnie n'était pas du tout à l'ordre du jour. Néanmoins les enjeux d'Air Algérie, expliquera-t-il encore, sont importants avec cette exigence pour «la compagnie de s'élever au niveau des standards internationaux», d'autant que la concurrence est bien là avec la présence de 11 autres compagnies étrangères. Pour améliorer la qualité des prestations et par là même répondre aux doléances des clients, Bouderbala inscrit dans ce cadre les efforts qui vont être faits en matière de formation et de mise à niveau du personnel de la compagnie. La question des retards toujours décriés a aussi était mise en relief avec les exigences de procédures de contrôle pour des raisons de sécurité évidente, mais pas seulement, puisqu'il faut tenir compte aussi du manque de moyens dans certains aéroports. Sur la sécurité, le P-dg d'Air Algérie dira que lors des attentats de Bruxelles, aucun vol algérien n'était prévu dans la journée d'hier. Par ailleurs, l'acquisition de nouveaux appareils, 8 très prochainement, permettra le rajeunissement de la flotte qui aura désormais des appareils ayant 4 ans d'exploitation. Ce sont en tout 60 appareils qui, d'ici le mois de septembre prochain, voleront sous le pavillon de la compagnie nationale. Autre programme important pour Air Algérie, la création de 5 filiales, qui devront élargir le champ d'action de la compagnie et diversifier ses ressources. Parmi ces 5 filiales, Bouderbala évoquera le Fret-cargo, le Handling et Services, le Catering et la maintenance.