Après avoir effleuré la zone des relégables, la JS Kabylie, 10e au classement après 24 journées de championnat avec 32 points, soit à 5 longueurs du 3e, se remet à rêver d'une place sur le podium, selon son président Moh-Chérif Hannachi. Les Canaris qui, après un long moment d'incertitude, enchaînent avec une deuxième victoire consécutive (MCA-USMH) ; deux succès acquis depuis le départ de l'entraîneur français, Dominique Bijotat, et son remplacement aussitôt par Kamel Mouassa. «Nous avons enchaîné avec un deuxième succès consécutif, je sais bien qu'on est capables de faire encore plus. On doit à tout prix battre le NAHD à Tizi-Ouzou, a déclaré le président de la JSK sur les colonnes du quotidien sportif Le Buteur. Maintenant, je veux une place sur le podium. On est capables de réaliser cet objectif». Pour Hannachi, comme pour les milliers de supporters des Canaris, c'est l'effet Mouassa qui a permis aux camarades de Doukha de réussir leurs deux dernières sorties. «L'effet Mouassa est là, c'est vraiment rassurant. Il faut rester concentrés et aller de l'avant».Sur les six derniers matchs du championnat de la Ligue 1 Mobilis, la JSK évoluera à trois reprises à domicile et autant en déplacement notamment chez des équipes menacées par la relégation telles l'USM Blida (26e journée), l'ASM Oran (28e) et l'ES Sétif (29e). Par ailleurs, les Canaris accueilleront le NAHD (25e), le RC Arbaâ (27e) et le MC Oran (30e). Si les rencontres face à l'ASMO et au RCA, deux équipes déjà condamnées au purgatoire sont plus au moins «abordables», les Canaris devront par ailleurs commencer par une victoire ce samedi à l'occasion de la 25e journée face au NAHD au stade de Tizi-Ouzou. Si jouer le podium était impensable il y a quelques semaines, cette possibilité est désormais tout à fait envisageable pour les Canaris ! Azzedine Doukha qui y croit également. «On tâchera de poursuivre notre travail dans la rigueur et je peux vous dire que nous pouvons enchaîner avec d'autres bonnes performances, pour finir en haut du tableau», a-t-il déclaré, non sans mettre en garde ses camarades : «On doit garder toutefois les pieds sur terre et se dire que le plus dur reste à faire. La bataille pour le maintien sera acharnée sans doute. Aucun faux-pas ne sera toléré pour les uns et les autres.»