Roger Hanin est toujours resté proche de l'Algérie. En réalité, il ne l'a jamais vraiment quittée, car ses voyages dans son pays natal où il a conservé de nombreux amis étaient fréquents. L'Institut français d'Alger organise du samedi 23 au mardi 26 avril un hommage à Roger Hanin, un an après sa disparition. En cette occasion, différents volets de son œuvre seront présentés au public algérois. Ils mettront tout à la fois à l'honneur l'homme de théâtre et de cinéma, l'auteur, le réalisateur et le témoin engagé et profondément humaniste. L'Algérie, terre où il repose désormais, occupera une place toute particulière dans cet hommage. Plusieurs films seront projetés à la Cinémathèque d'Alger, en présence de ses deux enfants, Isabelle Hanin et David Grinewald, du réalisateur Alexandre Arcady et du scénariste Daniel Saint-Hamont. Une exposition de photographies sera également présentée au hall de la Cinémathèque d'Alger pendant toute la durée de l'hommage. D'autres activités sont prévues à l'Institut français d'Alger. L'acteur, réalisateur et écrivain français Roger Lévy, dit Roger Hanin, est né le 20 octobre 1925 à Alger. Décédé le 11 février 2015 à Paris, il a été, conformément à ses vœux, inhumé le 13 février 2015 au cimetière israélite de Bologhine (ex-Saint-Eugéne) à Alger, où repose déjà son père Joseph Lévy. Roger Hanin est toujours resté proche de l'Algérie. En réalité, il ne l'a jamais vraiment quittée, car ses voyages dans son pays natal, où il a conservé de nombreux amis, étaient fréquents. En 1985, son film train d'enfer, sur l'assassinat dont a été victime un Algérien en France, a reçu le Prix spécial au Festival international du film de Moscou. En 2000, Roger Hanin a reçu la médaille Athir, décérnée par le président de la République algérienne, M. Abdelaziz Bouteflika. A cette occasion, il avait déclaré avoir «toujours refusé les décorations» et que celle-ci était la première et la dernière qu'il acceptait, car il voulait qu'elle soit «unique».