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ON DOIT SE REMETTRE EN QUESTION
Publié dans Le Soir d'Algérie le 08 - 06 - 2016

Dans le passé, si notre football a connu des moments de gloire et de fierté, ce n'est pas le fait du hasard.
L'Algérie avait une stratégie étudiée, planifiée et coordonnée et une autorité reconnue et respectée. Faut-il rappeler que nos instances sportives de l'époque étaient composées de personnalités très modestes mais possédant des qualités reconnues, entre autres cette moralité et une intégrité inoxydable, maîtrisant parfaitement la gestion de notre sport-roi. Ces messieurs ont pu donner une très grande dimension à notre football avec deux participations successives en Coupe du monde (1982 et 1986), le titre africain à Alger et une participation en Coupe du monde juniors au Japon en 1979. Aussi, il y a lieu de signaler qu'à cette époque, sans grands moyens matériels et financiers, notre football a atteint le sommet mondial et notre championnat était très spectaculaire et très productif. Les dirigeants d'alors ont préservé les traditions en termes de prospection des jeunes talents.
Ils s'impliquaient au niveau des cités, quartiers et des établissements scolaires à la recherche de jeunes talents en direction desquels étaient régulièrement organisés des concours du jeune footballeur sans oublier les rencontres entre les sélections des régions encadrées par de grands techniciens. Malheureusement, depuis l'installation de la Ligue professionnelle de football, on a tourné le dos à nos traditions pour assister, avec impuissance, à la disparition de nos jeunes talents dans la nature. Disons-le franchement : notre football n'est plus productif car le championnat des jeunes se déroule dans l'anonymat et dans l'indifférence des responsables de la Ligue qui ne considèrent pas ce challenge comme une de leurs priorités. En somme, leur esprit est ailleurs.
Le retour à la source est un moyen salutaire pour la relance et le redressement du sport et plus particulièrement le football qui passe avant tout par la renaissance d'une vieille tradition à savoir le sport interquartiers. Dans cette école technicienne par excellence, on rencontre de talentueux joueurs et des éléments de valeur. Faut-il rappeler que le quartier est un réservoir inépuisable de jeunes talents et a donné de très grands joueurs qui ont représenté dignement le football algérien.
Il est vrai que nous traversons une période difficile avec un championnat national gangréné par tous les fléaux (violence, consommation des produits prohibés par certains joueurs, arrangement des matchs). L'environnement de notre football est investi par des personnes peu recommandables. Alors pourquoi persister sur une voie qui a démontré toutes ses limites ? Devant cette situation, on doit s'assumer et il faut qu'on ait le courage de se remettre en question. Il s'agit de revoir simplement la stratégie de prise en charge de notre football et de s'attaquer aux vraies causes pour y remédier. Force est de constater que la Ligue professionnelle gère un championnat qui n'est ni productif ni spectaculaire avec, de surcroît, un esprit d'amateurisme avéré. C'est l'une des causes de la faiblesse de notre championnat. Plus grave encore, nos clubs sont confrontés à de grands problèmes financiers. Ils ne possèdent ni infrastructures, ni école de formation de qualité.
Mais ce qui est plus grave dans nos stades, c'est cette anarchie et l'insécurité qui y règnent. Nos stades ne sont plus des lieux de spectacle et de détente comme par le passé. Aujourd'hui, ce sont les bandes rivales armées jusqu'aux dents et les pseudo-supporters régnant en maître qui imposent leur diktat. Même les stadiers dans certaines arènes se comportent comme des videurs. C'est dire qu'on est très loin du professionnalisme claironné. Le système de gestion actuel de notre football ne peut évoluer tant qu'il est verrouillé par le fait qu'il dépend d'un seul homme. La majorité des responsables des structures des ligues de football relevant de l'assemblée générale obéissant aveuglement aux orientations et ce, pour préserver leurs privilèges et intérêts.
L'Assemblée générale de Ligue professionnelle est devenue une boîte d'enregistrement jouant un rôle effacé, voire négatif.
Aujourd'hui, la conscience de l'ensemble des membres de l'Assemblée générale est interpellée. Pour s'assumer pleinement, il faut s'attaquer aux vraies causes qui sont à l'origine de la dégradation de notre football. La sanction du huis clos a démontré ses limites. C'est un problème de fond qui se pose. Il est du devoir de tout un chacun de s'impliquer et défendre les valeurs car le football est un bien de notre jeunesse. Aujourd'hui, la priorité dans un championnat professionnel c'est d'assainir l'environnement de notre milieu footballistique. Pour ce qui est de l'arbitrage qui, comme tout le monde le sait, joue un rôle très important dans une rencontre de football, c'est un élément indispensable pour le développement de cette pratique. Nous avons de bons jeunes arbitres, malheureusement ils évoluent dans un environnement difficile et hostile. Les responsables actuels de l'arbitrage l'ont réduit à un très simple rôle, un instrument, que certaines personnes de l'ombre utilisent à d'autres fins en influant négativement sur le déroulement de la compétition. S'il est vrai que le football est un enjeu financier considérable il y a lieu à mon sens de protéger nos arbitres de toutes influences. A mon avis, la CFA a montré ses limites. C'est aussi l'avis de l'ensemble de la famille de notre sport-roi. Aussi, je lance un appel au président de la FAF afin de revoir le système de gestion et de désignations et de procéder au changement de certains membres de la CFA qui nuisent énormément à l'arbitrage algérien. Trop d'intermédiaires gravitent autour de l'arbitrage. Nous avons de bons jeunes arbitres qui peuvent progresser mais il faut les protéger
A. B.
*Ancien arbitre international


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