"Les amis de Giuliana Sgrena", ceux et celles qui l'ont connue, des repr�sentants du mouvement associatif se sont r�unis hier au Diwan- Caf� pour exprimer leur solidarit� avec la journaliste italienne retenue en otage en Irak depuis le 4 f�vrier dernier. Enlev�e par un groupe arm� � Baghdad, Giuliana Sgrena, journaliste au quotidien Il Manifesto, venait de recueillir le t�moignage d'habitants de la ville de Felloudja, r�fugi�s dans une mosqu�e dans l'enceinte de l'universit� de Baghdad. Hier "ses amis" ont tenu � �voquer "le courage de la journaliste et son soutien aux peuples opprim�s et ses positions par rapport � la situation en Irak. "Nous esp�rons que ses ravisseurs vont finir par comprendre que ce n'est pas en la prenant en otage que son pays (l'Italie) va retirer ses troupes de l'Irak, ce n'est pas elle la cible. En la kidnappant, ils n'ont fait qu'occulter la r�alit�", dira une repr�sentante de l'association "Vies". L'intervenante rappellera que Giuliana Sgrena a couvert les �v�nements qui ont secou� l'Alg�rie durant la d�cennie noire. "C'est une amie des peuples opprim�s, elle est un t�moin de ce qui s'est pass� en Irak et elle en a rendu compte. Elle �tait �galement pr�sente en Palestine, ses amis dans le monde arabe demandent sa lib�ration", s'exclame une repr�sentante de l'association D�fense et promotion de la femme. Pr�sentes hier au Caf� El Diwan, une centaine de personnes de diff�rents horizons sont venues assister � l'exposition de photos qu'elle a r�alis�es sur l'Irak et les enfants d'Irak ainsi qu'� la pr�sentation du livre de cette amie de l'Ag�rie. Le Syndicat national des journalistes et la F�d�ration internationale des journalistes, par la voix de son coordinateur maghr�bin, ont bien marqu� cet �v�nement en lan�ant un vibrant appel pour la lib�ration des journalistes kidnapp�s, en l'occurrence Florence Aubenas de Lib�ration, Giuliana Sgrena. "Je le dis tout de suite, le rapt de journalistes en Irak ne servira en rien la cause irakienne, si ce n'est de la discr�diter."