Le CA Batna, qui vient de reprendre les entraînements au stade Mustapha-Sefouhi en prévision de la saison footballistique 2016-2017, entend se débarrasser de l'étiquette de « club ascenseur » qui accède pour rétrograder la saison d'après. L'arrivée de l'entraîneur Toufik Rouabah à la barre technique des Rouge et Bleu est pour quelque chose dans ce début « hâtif » des préparatifs du club qui a retrouvé l'élite après 3 saisons passées en Ligue 2, a précisé la direction du club. Selon Farid Nezzar, président du club, le plus grand défi, aujourd'hui, est de « réussir à maintenir durablement le club en Ligue 1 et le préparer à jouer, dans 2 ou 3 saisons, les premiers rôles ». Le même dirigeant avoue cependant la «complexité de la tâche» car, dit-il, «nous avons parfaitement conscience, en tant que promus, des difficultés que l'équipe pourrait rencontrer car elle fera, cette saison, son apprentissage parmi les ténors du championnat». Le même dirigeant a ajouté que l'équipe devrait «impérativement» se renforcer sur le double plan quantitatif et qualitatif car, selon lui, les exigences de la Ligue 1 ne sont pas celles de son antichambre. «Nous continuerons de faire confiance aux meilleurs éléments de la saison dernière, mais nous avons dû composer avec les impératifs de l'élite en ciblant, dès le départ, nos choix et en essayant de privilégier les joueurs polyvalents», affirme-t-il. Convaincu que l'effectif de la saison écoulée ne pouvait rivaliser avec les clubs rompus à la Ligue 1, le club phare des Aurès qui a commencé par s'attacher les services du technicien Toufik Rouabah et d'un préparateur physique italien, a entamé sa préparation d'avant-saison à Batna avant de jeter son dévolu sur le centre d'El-Baz (Sétif) et le site d'Aïn Draham (Tunisie) pour effectuer la phase précompétitive, durant laquelle plusieurs matchs amicaux seront au menu. Tandis que, côté joueurs, même si l'ossature de la saison écoulée a été conservée, du « sang neuf » a été injecté, notamment dans le compartiment défensif. Visiblement satisfait du groupe qu'il a sous la main, le coach n'en admet pas moins qu'il a encore «du pain sur la planche». «La pâte existe», rassure Toufik Rouabah, «l'important étant d'en tirer la quintessence en travaillant aussi bien les aspects technico-tactiques et physiques que psychologiques».