Le ministère de l'Education a affiché sur sa page facebook les modalités d'utilisation des listes d'attente des candidats reçus au concours de recrutement du mois d'avril dernier. Le département de l'éducation explique, dans un communiqué, que les candidats inscrits sur cette liste sont ceux ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10 à l'épreuve de l'écrit et qui n'ont pas été retenus à l'oral lors de ce concours. Le secteur qui a ouvert 28 000 postes a accueilli 700 000 candidats pour le concours de recrutement dont seulement 144 000 ont été admis à l'épreuve orale. Ceux qui n'étaient pas admis durant l'épreuve orale ont été classés sur une liste d'attente qui servira comme une base de données pour le recrutement des enseignants sur la base d'un classement par mérite. Le ministère de l'Education explique que cette liste d'attente sera exploitée pour combler les postes vacants au niveau des trois paliers de l'éducation. Elle sera utilisée également, entre autres, pour les postes dits en voie de disparition notamment des enseignants adjoints, responsables d'ateliers et responsables de travaux pratiques. Les enseignants sur la liste d'attente, souligne t-on, seront aussi appelés pour prendre des postes en cas d'une démission, d'un décès, d'un départ à la retraite, d'une permutation, d'un congé de maladie d'une longue durée, ou d'un congé de maternité. Ces candidats seront appelés par les directions de l'éducation par le biais de tous les moyens de communication, notamment courrier, courrier électronique ou SMS. Sachant que le candidat appelé dans le cadre de la liste locale doit se présenter dans un délai de 4 jours à l'établissement et au bout de 10 jours s'il est appelé dans le cadre de la liste nationale. Le candidat peut céder son poste une fois, selon les cas. Au bout d'un deuxième refus, le candidat sera définitivement supprimé de la liste. Cette démarche, souligne le département de Benghabrit, s'inscrit dans le cadre de la modernisation du secteur et de la transparence en matière de recrutement.