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QUALIFICATIONS AFRICAINES POUR LE MONDIAL-2018 (GROUPE B, 2e JOURNEE) CET APRÈS-MIDI (17H) AU GODSWILL AKPABIO STADIUM D'UYO : NIGERIA-ALGERIE Les Verts face à leur destin !
Une autre épreuve de vérité pour les Verts. Le 0-0 concédé à Blida, le 9 octobre dernier, face au Cameroun avait suscité un tollé en Algérie. Et Rajevac, à peine intronisé à la barre technique de la sélection algérienne, se faisait débarquer par les joueurs. Aujourd'hui, avec l'inattendu come-back de Leekens, l'EN aura une seconde chance pour retrouver le sourire et un rang de favori que les Super Eagles, vainqueurs lors de la première journée en Zambie, lui contestent. Un autre accroc, cet après-midi à Uyo, contre les Nigérians finira-t-il par effacer toute illusion aux Algériens d'aller en Russie ? L'effrayante question n'a pas de réponse. Même pas chez les «décideurs» du sort de l'équipe nationale pour cette perspective d'une troisième qualification consécutive à la fête mondiale du football prévue dans moins de deux années. Ces «décideurs», joueurs, entraîneur et président de la FAF en l'occurrence, avaient-ils peur de l'adversaire de cette seconde levée des éliminatoires africaines ou bien de leurs propres limites à la veille d'un tel rendez-vous ? A leur arrivée au Nigeria, tous ont évité les interrogations même si le chef de la délégation a balancé une phrase qui ne laisse aucun doute sur la complexité de la tâche qui attend Bentaleb et compagnie. «Tout le monde est prêt pour ce match capital, j'espère que la réussite sera de notre côté, c'est un match important qu'on doit bien négocier», lâchait Mohamed Raouraoua, quelques minutes avant de prendre le bus réquisitionné pour la délégation algérienne pour se rendre à son lieu d'hébergement à Uyo. Leekens, lui, se contentait d'un laconique «tout s'est bien passé», sans que personne sache à quoi le Belge faisait allusion. Au déroulement du stage de Sidi-Moussa ou bien au confort du voyage Alger-Uyo accompli par son team ? Celui qui se souvient encore des conditions des périples effectués lors de son premier séjour en Algérie, notamment son dernier voyage qui l'a conduit à Ndjamena(Tchad) avant de rentrer chez lui, en Belgique, a dû certainement comprendre que la logistique a complètement évolué. E qu'il n'a plus d'excuses pour réaliser l'objectif que lui ont fixé ses employeurs. Que peut Leekens, quelles armes pour les Verts ? Avec cette nouvelle organisation, l'EN a davantage d'ambitions. Même si Leekens, qui a pris en main la sélection depuis peu, ne peut être responsable d'un éventuel couac des Verts au Nigeria, il n'en demeure que l'ex-driver des Aigles de Carthage a le devoir d'ouvrir les yeux à ses nouveaux protégés et les guider vers un résultat probant qui pourrait les relancer dans la course à Russie-2018. Ceci malgré un premier stage pour le moins calamiteux : défection de quelques éléments de qualité et conditions climatiques défavorables. Il semble bien que les forfaits de Boudebouz, Soudani et Ghezzal n'aient pas trop perturbé la préparation de cette périlleuse virée à Uyo. Le retour de Mandi et Bentaleb et le rétablissement à temps de Ghoulam et Slimani constituent, aux yeux de Leekens, des arguments valables pour redonner de l'ambition au groupe Algérie. Les heures de speechs collectif et individualisé consacrés pendant les quatre jours du stage tenu au CTN/FAF de Sid-Moussa ont dû certainement requinquer des troupes désorientées par le mauvais départ lors de ce troisième tour, le 9 octobre dernier à Blida, face au Cameroun (1-1). Les «mises au point» faites à certains cadres de l'équipe ont également redynamisé un collectif visiblement mobilisé pour reprendre sa course vers la gloire. Pour ce faire, Feghouli et Brahimi devraient être, en dépit d'une forme compétitive aléatoire, les indispensables fils conducteurs d'un ensemble national obligé de réussir son défi devant un adversaire capable du meilleur et du pire. Le technicien belge sait mieux que tout le monde qu'un bon résultat à Uyo lui permettra d'entamer favorablement son «plan de carrière» avec les Verts. C'est pourquoi le choix des hommes qui aborderont la bataille d'Uyo, cet après-midi, sera primordial. Il semble, à cet effet, que Leekens se dirige vers une équipe-type classique qui se rapproche dans une large mesure des formations alignées sous Christian Gourcuff. A la seule différence que des incertitudes planent sur l'incorporation de Brahimi et de Feghouli. Sur un plan stratégique, le Belge, qui a eu l'habitude de se servir d'un système de jeu basé sur le 4-2-3-1, pourrait se retrouver avec un schéma plus classique orienté vers un 3-5-2 rigide dans lequel Feghouli pourrait constituer un pion essentiel. Le milieu droit de West Ham devrait, en ce sens, occuper un rôle de second rideau sur le couloir défensif droit, sachant que Mahrez est prédestiné à jouer le rôle d'animateur aux côtés de Bentaleb alors que Taïder et Medjani se chargeraient de «déminer» toute velléité adverse. Le trio Mandi-Belkaroui-Ghoulam se chargeant de «nettoyer» les rushs offensifs de Musa et consorts alors que, devant, Slimani et Bounedjah se relaieraient dans les menées offensives des Verts.