Pour r�activer Windows XP, il faudra d�sormais appeler un service t�l�phonique et fournir des r�f�rences sp�cifiques. Une mesure prise pour enrayer le piratage des certificats d'authenticit�. Elle s'appliquera en France d�s avril. Microsoft resserre d'un cran ses mesures anti-piratage. D�s le 28 f�vrier, les utilisateurs am�ricains de Windows XP qui ont obtenu le syst�me d'exploitation-cl� en main en achetant un PC neuf ne pourront plus r�activer leur cl� d'authentification par Internet. En d'autres termes, r�installer Windows XP. Pour ce faire, ils devront imp�rativement t�l�phoner aux services de l'�diteur. Un op�rateur, apr�s les avoir identifi�s, leur fournira le code n�cessaire � l'activation de leur logiciel. Cette mesure s'appliquera en France � partir du mois d'avril prochain. La d�cision de Microsoft s'applique uniquement aux clients des vingt plus gros fabricants de PC, livrant Windows XP en version pr�-install�e sur leur machine. Elle devrait ensuite �tre progressivement �tendue � tous les partenaires de Microsoft. Les utilisateurs ayant achet� au d�tail (en bo�te) leur syst�me d'exploitation ne sont pas concern�s. "Nous nous sommes aper�us que des petits malins se rendaient chez les distributeurs ou en magasins pour r�cup�rer les num�ros pr�sents sur les certificats d'authenticit�, qui garantissent qu'une version OEM de Windows appartient bien � telle ou telle machine", poursuit-il. "C'est ce num�ro que l'on demande en ligne pour r�activer l'OS quand il a �t� r�install�". Les fraudeurs utilisaient ensuite cette information pour activer des copies pirates de Windows XP. Pour obtenir un nouveau num�ro d'activation, l'utilisateur devra d�sormais appeler Microsoft et fournir des justificatifs, tels que des r�f�rences pr�sentes sur la facture. "Nous voulons prot�ger les gens qui ach�tent des machines de fa�on l�gale", se justifie Nicolas Mirail, chef de projet technique chez Microsoft France. L'adresse email du FBI utilis�e pour propager un virus Le nom "FBI" est utilis� pour propager un virus informatique via des emails non sollicit�s. "Ces courriels ne proviennent pas du FBI", a indiqu� la police am�ricaine dans un communiqu�. "Les personnes qui re�oivent ce message ou des sollicitations similaires doivent savoir que le FBI n'envoie jamais de courriers �lectroniques non sollicit�s de cette mani�re au public", a ajout� l'agence f�d�rale. Les messages en question informent les destinataires qu'ils ont visit� des sites interdits et que leur utilisation d'Internet a �t� surveill�e par le "Centre de plaintes pour les fraudes sur Internet". Les messages ordonnent ensuite aux destinataires d'ouvrir une pi�ce jointe et de r�pondre � une s�rie de questions. Le virus se trouve dans la pi�ce jointe. Une enqu�te a �t� ouverte pour d�terminer l'origine de ces courriels. Ce type d'attaques, selon la m�thode du "spoofing" (le recours � une fausse vraie adresse Internet pour authentifier son message), peut permettre au passage d'envoyer un spyware (logiciel espion) au cœur de la machine infect�e qui pourra le cas �ch�ant, servir � r�cup�rer des informations sur son propri�taire. Dans le meilleur des cas, il ne s'agira que d'espionner � des fins commerciales son utilisation de l'internet. Dans le pire des cas, cela pourra aller jusqu'� la r�cup�ration de ses codes d'acc�s bancaires.