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Aïn Defla
Des mesures d'accompagnement des investissements
Publié dans Le Soir d'Algérie le 12 - 12 - 2016

Depuis son arrivée à la tête de l'exécutif de la wilaya il y a à peine quelques mois, le nouveau wali Aziz Benyoucef n'a pas cessé de sillonner, en compagnie des membres de son exécutif, les différentes régions de la wilaya pour se rendre compte de la situation qui prévaut dans les multiples domaines du développement socioéconomique des populations mais aussi pour lever dans la mesure du possible les contraintes qui freinent ou découragent les gros investisseurs à venir implanter leurs projets sur le territoire de la wilaya et contribuer ansi à son essor.
Depuis son installation, il y a moins de 3 mois, l'état des lieux a été dressé dans 10 des 14 daïras soit dans 28 des 36 communes. Ce qui a été révélé tout au long de ces visites, c'est surtout le manque de coordination entre les différents secteurs dans l'exécution des projets d'une part et d'autre part par les carences et les faiblesses des études préalables à l'exécution des projets.
A titre d'exemple, un cas parmi tant d'autres, la visite d'un lotissement de 200 logements sociaux en construction à Ben Allal (daïra de Miliana) où le promoteur a évoqué des contraintes qui sont à l'origine des retards, ce qui n'a pas manqué de faire réagir le chef de l'exécutif qui a fait remarquer au responsable du projet en cours d'exécution «il fallait lever ces contraintes avant le lancement du projet, mais pas après».
Un autre exemple a été celui de cette salle de soins dans une commune de la daïra d'El Amra où l'équipement du chauffage n'avait pas été prévu et où on ne s'en est aperçu qu'après que la construction de la structure eut été achevée par l'APC. Ladite APC n'avait même pas jugé utile de porter à la connaissance de la DSP qu'elle venait de construire une salle de soins qui ne répondait d'ailleurs même pas aux normes prescrites en la matière. Devant le fait accompli, le wali n'a pu dire que «essayez d'installer le chauffage sans toutefois trop abimer la structure».
Un autre exemple de ces insuffisances dans les mesures d'accompagnement des investisseurs a été constaté au niveau d'une importante exploitation agricole située dans la zone de Ouled Bouziane dans la commune de Djelida.
Sur cette exploitation de plus de 100 ha dont 75 ha plantés d'orangers dont la variété a été importée de la Californie, le propriétaire s'est plaint au chef de l'exécutif de la wilaya parce que les services concernés lui ont coupé l'eau d'irrigation en plein mois d'août : «Regardez monsieur le wali ce que sont devenus mes orangers desséchés et rabougris, en plus, on m'a refusé la demande de creuser un forage» En réponse, les responsables des secteurs concernés ont fait valoir : «Vous auriez dû prendre en considération cette contrainte avant de procéder à la plantation de votre verger et non pas pratiquer la politique du fait accompli» et de lui proposer «Vous n'avez qu'à installer un dispositif de récupération et de stockage des eaux de pluie comme cela se fait ailleurs». Quand on sait que la pluviométrie ici est très capricieuse, on peut se passer de commentaires et de qualificatif sur cette suggestion.
Par ailleurs, montrant la grande bâtisse de la gigantesque chambre froide, l'exploitant dira «c'est une chambre froide de 300 000 m3 à l'arrêt parce que je ne peux plus me permettre de faire face à des factures de 70 à 80 millions de centimes par trimestre». En réponse, le wali a enjoint aux responsables des secteurs concernés de «trouver une solution».
Lors de la visite de la daïra de Hammam-Righa, le chef de l'exécutif de la wilaya, à la tête de la délégation officielle, a eu à visiter, jeudi dernier, entre autres projets d'investissements, après un mégacentre d'élevage de poulets de chair appartenant à un privé, en pleine production, une briqueterie en construction et en voie d'achèvement, projet d'un investisseur privé d'un montant de 200 milliards de centimes puisé sur ses fonds propres. Là aussi, le propriétaire est confronté à plusieurs contraintes à savoir que la carrière d'argile ne pourra subvenir aux besoins de la production que pour une durée de 7 ans, ce qui est dérisoire eu égard à l'espérance de vie du projet. Le propriétaire du projet fait part de ses inquiétudes et sollicite l'extension de la concession faisant valoir que ce projet est stratégique pour la région pour fournir de la brique à la multitude des chantiers de construction et aussi pour la création d'emplois qui atteindra les 220 postes de travail permanents sans compter les emplois directs. Mais ce projet se trouve confronté à trois contraintes de taille pas faciles à résoudre à savoir le manque de possibilité de s'approvisionner en eau industrielle, le coup faramineux de 400 millions de centimes pour avoir le téléphone et l'internet, en plus de la connexion au réseau d'assainissement. Pour l'eau, le directeur de l'hydraulique a fait valoir qu'il a interdit tout piquage sur la conduite de refoulement destinée à alimenter en eau potable diverses fractions habitées, pour ne pas les priver du précieux liquide mais qu'une solution existerait mais trop onéreuse pour l'investisseur. Pour le téléphone le responsable a répondu «nous lui avons soumis le devis de 400 millions, il (l'investisseur) trouve que c'est trop cher, et on en est là.
Pour lever ces contraintes le wali enjoint aux responsables concernés de réexaminer les dossiers et de rechercher les solutions les plus judicieuses.
Ce type de contraintes a été constaté aussi au niveau du projet en voie d'achèvement aussi, celui du marché de gros des fruits et légumes implanté dans la commune de Bourached dans la daïra de Djelida au sud de Aïn Defla à proximité de l'autoroute, et dont l'ouverture est prévue pour la fin mars 2017. Là aussi, le représentant de la société Magros, maître de l'ouvrage a sollicité du wali son aide pour réduire le coût de l'amenée de l'eau potable, de la conduite d'assainissement et de l'amenée de l'énergie électrique jugées exorbitantes. Là aussi le wali a instruit les responsables concernés à coordonner leurs efforts pour trouver les bonnes solutions dans l'intérêt de tous.
Lors de ces visites où on dresse l'état des lieux, le wali n'a cessé de répéter qu'«il ne suffit pas de se contenter de choisir des assiettes pour implanter des zones industrielles ou d'activités mais de préparer ces zones avec le maximum de conformité, de lever les contraintes et d'adopter les mesures les plus incitatives pour les investisseurs si on veut réellement les attirer et contribuer au développement durable de la wilaya.
Il faut dire à ce sujet que ces carences ne sont pas nées d'hier mais qu'elles se sont accumulées durant des décennies, enracinées dans des pratiques bureaucratiques sans coordination ni concertation où chacun tire la couverture à lui. Pour changer ces états d'esprit, il y a du pain sur la planche...


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